Un traité de paix insolite et symbolique entre la France et la Suisse a été signé dimanche à Saint-Gingolph. Il vise à ne plus en faire tout un fromage et unifier les amoureux de la raclette et de la raclonette. La manifestation s'est déroulée en plein air, avec comme épicentre le pont de pierre du Moulin, qui surplombe la douane et relie les parties française et suisse de Saint-Gingolph.
Quelque 600 convives, dont deux tiers de ressortissants français ont pu déguster un repas créé autour de produits du terroir. Parmi lesquels des mets de charcuterie savoyards et une bonne raclette valaisanne AOP servie ou non dans des poêlons tricolores. Des fromages chablaisiens (Dents du Midi), du Valais central et du Haut-Valais ont été sélectionnés pour cette occasion.
«Peu importe comment on la mange»
Afin de marquer symboliquement l'événement, un acte d'amitié franco-suisse a été signé dans l'après-midi entre les deux parties. Les amoureux de la «gommeuse» issus des deux pays se sont ainsi unis pour lancer un message: «Peu importe comment on la mange, la raclette reste un plat qui permet le partage, l'amitié et la convivialité».
En mars 2024, la première édition de la plus grande raclonette avait attiré 2236 participants à Saint-Etienne (France). Une marque record portée à 2522 convives le 22 mars dernier, toujours dans la capitale du Forez. Quinze jours plus tard, le Valais redevenait détenteur du record du monde, à l'occasion d'une manifestation ayant regroupé 4893 convives et racleurs à Martigny.
Depuis lors, les piques franco-suisses n'ont pas manqué sur les réseaux sociaux. Cela a donné l'idée à une entreprise événementielle française – déjà active lors des événements de Saint-Etienne – de mettre sur pied cette raclette de l'amitié franco-suisse.
