Le Conseil d’État vaudois réitère sa volonté de lutter contre toutes les formes de radicalisation et de promouvoir la cohésion sociale en adoptant la loi sur l’organisation de la prévention des radicalisations (LPREV). Ce texte définit les objectifs et les missions de l’Unité de prévention des radicalisations (UPRAD), qui prolonge le dispositif vaudois mis en place en 2018, précurseur à l’échelle nationale. Cette nouvelle entité sera placée sous la direction de Serge Terribilini, préfet de Lausanne. Elle pourrait voir le jour en 2026.
«La radicalisation est un phénomène bien vivant et qui se complexifie. Il touche des mineurs de plus en plus jeunes, notamment par le biais des réseaux sociaux», a déclaré lundi Vassilis Venizelos, conseiller d'Etat en charge du Département de l'environnement, de la jeunesse et de la sécurité (DJES), devant les médias à Lausanne.
La nouvelle structure fait suite à un projet-pilote «de désengagement et de réintégration» mis sur pied en 2018 dans le canton et qui a donné lieu à 300 suivis sur le terrain. Elle poursuivra les efforts de ce dispositif consistant à «prévenir les ruptures familiales, scolaires ou professionnelles pouvant conduire à des actes de violence en lien avec des référentiels idéologiques», précise le DJES.