Le Parti libéral-radical (PLR) suisse exige le gel des embauches à la Confédération et chez ses prestataires externes. Il a présenté samedi un papier de position sur l'économie. «Nous voulons empêcher que les citoyennes et les citoyens soient accablés d'impôts et de taxes supplémentaires», a résumé le conseiller national zurichois Beat Walti en présentant ce document en neuf points devant l'assemblée des délégués à Hergiswil (NW).
La Confédération crée à elle seule 450 nouveaux postes chaque année, selon le PLR. Dans le même temps, l'économie privée manque de main-d'oeuvre qualifiée. Le PLR veut mettre un terme à cette situation. Le budget de la Confédération ne doit pas continuer d'augmenter.
«Entraves bureaucratiques»
Le PLR estime aussi qu'il faut agir en faveur de l'accès à la propriété. A ses yeux, le problème se situe dans les nombreuses «entraves bureaucratiques» et les interminables procédures. On ne construit pas assez et la demande augmente, ce qui explique selon lui que les loyers et les prix à la vente explosent.
Le papier de position exige en outre que la Suisse réexamine l'impôt minimal de l'OCDE. Si cette taxe «ou un modèle équivalent ne s'est pas imposée auprès de nos principaux partenaires commerciaux d'ici cinq ans, la Suisse devra s'en retirer», affirme-t-il.
Le document se penche en outre sur le libre-échange, le paquet d'économies de la Confédération ou l'aide sociale. Il n'a pas suscité de grand débat lors de l'assemblée des délégués et seuls quelques intervenants ont pris la parole. Un délégué thurgovien a ainsi critiqué le fait que ce document ne contienne pas de proposition pour une «économie zéro net». Il manque aussi des solutions pour les dégâts liés au climat, a-t-il ajouté.