Le «drame du Rimpfischhorn» a ému toute la Suisse le mois dernier. Le 24 mai, cinq randonneurs à ski ont été retrouvés sans vie sur le glacier de l’Adler, près de Zermatt. «Les dernières victimes ont été formellement identifiées», communique la police cantonale valaisanne ce mercredi 11 juin.
Parmi les décès déjà confirmés se trouvaient deux hommes de 35 et 38 ans, ainsi qu'une femme de 34 ans, tous ressortissants suisses. L'une des personnes décédées étaient un médecin et père de famille de 38 ans, travaillant à l'hôpital de Wetzikon dans le canton de Zurich. Cet alpiniste amateur chevronné s'était engagé dans l'ascension avec un collègue, lui aussi décédé.
Les deux victimes restantes sont deux trentenaires du même âge, qui ne sont pas suisses. «Il s’agit de deux hommes âgés de 34 ans, tous deux de nationalité allemande», indique la police sans donner plus de détails.
«Les cinq alpinistes étaient répartis en deux cordées indépendantes, l'une de deux et l'autre de trois», précise le communiqué des autorités. Les deux groupes, qui avaient l'intention de gravir le sommet du Rimpfischhorn, évoluaient sans guide de montagne. Le «Tages-Anzeiger» a écrit que «les alpinistes qui ont perdu la vie étaient expérimentés, bien préparés et bien équipés».
Selon les premières investigations, les cinq alpinistes avaient quitté la cabane Britannia dans la région de Saas-Fee vers 4h30 du matin le 24 mai. Après avoir déposé leurs skis, ils ont poursuivi leur ascension à pied en direction du sommet. «Ils auraient ensuite été emportés par une avalanche», selon la police.
