Le National accepte de travailler sur le pacte migratoire européen que la Suisse doit reprendre en partie. Il est entré en matière jeudi par 122 voix contre 64, malgré l'opposition de l'UDC et du camp rose-vert. Les débats se poursuivent.
Les deux camps souhaitaient renvoyer le projet au gouvernement. Le parti conservateur veut s'en tenir au strict minimum légal, alors que la gauche veut en faire plus pour les requérants. Leurs arguments n'ont toutefois pas convaincu le reste de la Chambre.
Poursuite des débats
Le pacte n'est certes pas parfait, ont concédé plusieurs députés du Centre, du PLR et du PVL, mais la direction prise vaut toujours mieux qu'une Suisse qui resterait à l'écart. Un rejet irait contre la volonté de l'UDC de limiter la migration et celle de la gauche de respecter les droits des réfugiés, a ajouté le conseil fédéral Beat Jans.
Les débats se poursuivent, notamment sur le mécanisme de solidarité, point le plus clivant du paquet sur la table. Les conseillers nationaux peuvent encore rejeter le projet à l'issue des discussions.