En quart de finale de l’ATP 500 de Munich, Alexander Zverev a été victime d’un incident verbal en plein match. Alors que le score était de 5-5 dans le deuxième set face au Néerlandais Tallon Griekspoor, un spectateur lui a crié: «Allez, espèce de frappeur de femmes!» Une allusion directe aux accusations de violences conjugales dont le numéro 3 mondial a pu faire l’objet par le passé.
En juin 2024, les avocats du joueur allemand avaient annoncé la conclusion d’un accord à l’amiable avec Brenda Patea, mère de son enfant, qui l’avait accusé de violences physiques. L’affaire avait ensuite été classée par un tribunal allemand, et le tennisman de 27 ans a toujours nié les faits.
«Fergus, s’il te plaît, fais-le sortir»
Zverev, qui était pris à partie pour la deuxième fois de l'année après une incident lors de l'Open d'Australie en janvier, est resté impassible sur le moment, tandis que d’autres spectateurs huaient l’individu. Après avoir remporté le jeu, il a toutefois interpellé l’arbitre de chaise, Fergus Murphy, lors du changement de côté: «Fergus, s’il te plaît, fais-le sortir». On ignore toutefois si le spectateur a effectivement été expulsé du stade.
Malgré l’incident, Zverev s’est imposé au bout de 3h14 de combat: 6-7, 7-6, 6-4. Il affrontera ce samedi en demi-finale le Hongrois Fabian Marozsan (77e), vainqueur de Zizou Bergs (50e) 6-3, 7-6. L’autre demi-finale mettra aux prises l’Américain Ben Shelton (15e), convaincant face à Luciano Darderi (6-4, 6-3), et l’Argentin Francisco Cerundolo (22e), facile vainqueur de David Goffin (52e).