«Pilotes, démarrez vos moteurs!» Cette fameuse phrase, prononcée chaque année avant le grand départ des 24 Heures du Mans, est devenue presque autant mythique que la course d'endurance. Chaque année, les gens se demandent quelle personnalité va succéder à des Brad Pitt, Rafael Nadal, LeBron James ou Zinédine Zidane.
Cette année, l'honneur est revenu à un Suisse. C'est en effet Roger Federer qui s'est présenté sur la grille du circuit et a invité les pilotes à démarrer leurs engins. Dans la foulée, deux avions de chasse se sont présentés dans le ciel français avant qu'un drapeau bleu-blanc-rouge de fumée, de la même manière que lors de la cérémonie des Jeux de Paris, se dressent au-dessus de la tribune principale du Mans.
Parti pour un tour de chauffe, les pilotes sont ensuite repassés devant le tennisman bâlois, lancés, pour débuter officiellement la course alors que «Also sprach Zarathustra» retentissait. Pendant ce temps, Roger Federer agitait un (vrai) drapeau bleu-blanc-rouge.
«C'est vraiment incroyable de pouvoir ressentir cette course mythique, a-t-il confié par après à la chaîne «L'Equipe». Je suis épuisé, mais c'était émouvant.» À la question de savoir si lui pourrait se mettre à la course automobile, le tennisman a avoué qu'il avait plutôt peur. «Je trouve que je ne conduis pas si mal à la maison mais à cette vitesse, c'est autre chose», a souri le Bâlois.
