Planqué en distanciel
Visé par un mandat d'arrêt, Poutine va rater le sommet des Brics

Le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet des Brics au Brésil en juillet, a annoncé le Kremlin. Il participera par vidéoconférence en raison du mandat d'arrêt de la CPI, tandis que le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sera présent.
Publié: 16:55 heures
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Le président russe Vladimir Poutine ne se rendra pas au sommet des Brics au Brésil en juillet, a annoncé le Kremlin.
Photo: Getty Images
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AFP Agence France-Presse

Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne se rendra pas au sommet des Brics début juillet au Brésil, a annoncé mercredi le Kremlin, précisant que son chef de la diplomatie, lui, y serait.

«Le président participera par vidéoconférence, mais le ministre des Affaires étrangères (Sergueï Lavrov, ndlr) sera présent au Brésil», a déclaré le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, ajoutant: «Cela est dû à certaines difficultés dans le contexte des demandes de la CPI».

Le président brésilien Lula avait affirmé que son homologue russe Vladimir Poutine serait «invité» en tant que membre fondateur, bien qu'il soit visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des suspicions de déportation illégale d'enfants ukrainiens vers la Russie, ce que Moscou nie.

Vladimir Poutine salue régulièrement les Brics, un groupe formé de dix pays émergents, en le présentant comme un contrepoids à l'hégémonie des Occidentaux sur la scène internationale. Le prochain sommet, qui rassemblera Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Egypte, Ethiopie, Indonésie, Iran, Emirats arabes unis, se tient les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro.

Visé par un mandat d'arrêt de la CPI, Vladimir Poutine est limité dans ses déplacements à l'étranger. Membre de la Cour pénale internationale, le Brésil se serait retrouvé, en cas de venue du président russe, dans l'obligation de l'arrêter.

Vladimir Poutine n'avait cependant pas été arrêté début septembre en Mongolie, un Etat membre de la Cour pénale internationale, où il avait été reçu en grande pompe. Oulan-Bator avait ainsi été critiqué par la Cour et l'Union européenne, notamment. En octobre dernier, le sommet des Brics s'était déroulé en Russie, à Kazan. En revanche, le président russe avait fait l'impasse sur celui tenu en Afrique du Sud, en août 2023.

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