Ce lundi, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a affirmé que la politique migratoire de l’Union européenne s’apparente à un «échange planifié de populations » visant, selon lui, à remplacer les fondements culturels de l’Europe. Il s’est exprimé ainsi devant des sympathisants de partis nationalistes réunis en France.
Se targuant d'avoir su «repousser les migrants» dans son pays, quitte à encourir des sanctions de Bruxelles, Orban – invité par le Rassemblement national – a clamé devant plusieurs milliers de personnes : «Nous ne les laisserons pas détruire nos villes, violer nos filles et nos femmes, tuer des citoyens pacifiques».
Orban s’est exprimé lors d’un meeting dans le Loiret, à l'invitation de Marine Le Pen et Jordan Bardella, en présence de divers partenaires continentaux des mouvements souverainistes. L'événement a été baptisé «La fête de la victoire»: celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37% des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti lors d'un premier tour.