Le plan israélien d'aide humanitaire pour la bande de Gaza que l'ONU a vu ne prévoit que 60 camions par jour dans le territoire. A peine 10% de ce qui entrait au moment du cessez-le-feu, a déploré vendredi à Genève un porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
«Ce n'est pas assez» pour faire face aux besoins de plus d'un million d'enfants, a-t-il dit à la presse, appelant à lever immédiatement le blocage israélien. «La seule chose qui entre à Gaza actuellement, ce sont des bombes», a-t-il ajouté, ajoutant que la situation alimentaire est «désastreuse».
Comme l'ONU l'avait déjà relevé il y a quelques jours, il a dénoncé une approche qui contribuera à «davantage de souffrances» pour la population. Malgré de nombreuses réunions ces dernières semaines avec les autorités israéliennes, «nos inquiétudes n'ont pas reçu de réponse», a déploré un porte-parole du Bureau de l'ONU pour les affaires humanitaires (OCHA).
Fondation lancée à Genève
L'aide sera davantage contrôlée et restreinte. Les Etats-Unis ont mentionné une «Fondation humanitaire pour Gaza» qui est notamment enregistrée à Genève, dont l'objectif serait de piloter l'assistance au territoire. Israël a annoncé vouloir organiser cette aide pour éviter qu'elle ne soit détournée par le Hamas, comme elle accuse le groupe islamiste radical de le faire.
Jeudi, le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Pierre Krähenbühl avait reconnu le droit d'Israël à s'occuper de cette assistance humanitaire. Il avait toutefois encore dit que les organisations humanitaires sont en meilleure position auprès de toutes les parties au conflit pour garantir une aide qui honore les principes humanitaires.
Il est «très difficile» d'imaginer distribuer de l'aide humanitaire à Gaza sans l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a assuré vendredi une porte-parole de l'organisation. «Il est impossible de remplacer l'Unrwa dans un endroit comme Gaza. Nous sommes la plus grande organisation humanitaire», a déclaré la porte-parole, Juliette Touma, lors d'un point de presse depuis Amman.
Elle était interrogée sur l'annonce jeudi des Etats-Unis sur une nouvelle fondation qui serait prochainement chargée de la gestion de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, territoire sous blocus israélien et dévasté par la guerre. Peu de choses sont connues sur cette fondation mais une «Fondation humanitaire pour Gaza» à but non lucratif est enregistrée depuis février en Suisse, basée à Genève. A Gaza, «nous avons plus de 10'000 personnes qui travaillent pour livrer le peu qui reste des fournitures» et l'organisation gère également des abris pour les familles déplacées, a détaillé Juliette Touma.
Il est «très difficile» d'imaginer distribuer de l'aide humanitaire à Gaza sans l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a assuré vendredi une porte-parole de l'organisation. «Il est impossible de remplacer l'Unrwa dans un endroit comme Gaza. Nous sommes la plus grande organisation humanitaire», a déclaré la porte-parole, Juliette Touma, lors d'un point de presse depuis Amman.
Elle était interrogée sur l'annonce jeudi des Etats-Unis sur une nouvelle fondation qui serait prochainement chargée de la gestion de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, territoire sous blocus israélien et dévasté par la guerre. Peu de choses sont connues sur cette fondation mais une «Fondation humanitaire pour Gaza» à but non lucratif est enregistrée depuis février en Suisse, basée à Genève. A Gaza, «nous avons plus de 10'000 personnes qui travaillent pour livrer le peu qui reste des fournitures» et l'organisation gère également des abris pour les familles déplacées, a détaillé Juliette Touma.