Buckingham tremble. L'ancienne duchesse d'York et ex-femme du Prince Andrew, Sarah Ferguson, pourrait très bientôt se retrouver sous le feu des projecteurs pour une interview choc sur son rôle dans l'affaire Epstein.
Selon des informations du média «The Sun» parues le vendredi 21 novembre, plusieurs chaînes américaines seraient prêtes à débourser des sommes à six chiffres pour obtenir les confidences de «Fergie», qui n'a fait aucune déclaration publique depuis son retrait de la famille royale.
D'après certaines sources citées par le quotidien britannique, elle pourrait notamment se confier à l'animatrice américaine star Oprah Winfrey, qui l’avait déjà interviewée en 1996 et 2011. Des discussions seraient également en cours avec des chaînes des pays du Golfe et du Royaume-Uni.
Redorer son blason
Ces annonces inquiètent le Palais royal. Libérée de ses obligations envers la monarchie, l’ex-duchesse pourrait tenir des propos embarrassants pour le roi Charles III, la reine Camilla ou d’autres membres de la famille britannique.
Cette potentielle interview constitue en outre une véritable opportunité pour elle de se défendre et de restaurer son image. Sarah Ferguson est dans une position délicate depuis que le roi Charles III a retiré tous les titres au prince Andrew, entraînant la perte de son propre statut. Tous deux doivent également quitter le Royal Lodge de Windsor, leur résidence commune, d'ici la fin du mois de janvier.
Grande amie d'Epstein
Selon ses proches, elle souhaite aujourd'hui clarifier son rôle et réaffirmer une fois encore qu'elle ignorait tout des agissements criminels de Jeffrey Epstein. Dans un e-mail datant de 2011, elle s'était pourtant excusée auprès de lui pour l'avoir traité de pédophile et l'avait par la suite qualifié «d'ami suprême».
Pour l'heure, Sarah Ferguson dit ne pas vouloir se précipiter et réfléchit encore à l'idée de tout raconter lors d'une interview télévisée. Elle souhaite par-dessus tout éviter de répéter le fiasco de 2019, lorsque le prince Andrew, interrogé par la BBC dans l'émission Newsnight sur ses liens avec Jeffrey Epstein, avait donné une défense maladroite, évasive et peu crédible, précipitant sa chute.