Bonne nouvelle: vous êtes admis à Harvard! Mauvaise nouvelle: on ne sait pas si vous pourrez y aller. Ce jeudi 19 juin, la RTS rapporte que les clashs successifs entre le président américain Donald Trump et plusieurs universités américaines ont des répercussions réelles sur les étudiants suisses.
Beaucoup ne savent pas encore s’ils pourront étudier dans les établissements où ils se sont inscrits. De leur côté, les universités suisses restent dans l’incertitude quant à la tenue des échanges prévus avec les Etats-Unis pour la prochaine rentrée.
Restreindre les «hostilités»
Depuis son investiture en janvier, Donald Trump insiste sur un filtrage beaucoup plus strict des étrangers. Objectif? Déceler toute «hostilité» envers les USA ou leurs institutions. Concrètement, cette politique se traduit par l’annulation de milliers de visas et des clashs directs avec certaines universités, comme Harvard.
Des unis européennes ont en parallèle proposé d’accueillir ces étudiants à la dernière minute. Mais les délais sont courts et nombreux d'entre eux ont déjà engagé des frais administratifs aux Etats-Unis.
Les coupes budgétaires dans l’éducation et la recherche aux USA pourraient aussi compromettre les partenariats avec les universités suisses. Selon Cédric Rychen, directeur de la mobilité à l’UNIL, les établissements américains privilégient les étudiants payant des frais de scolarité, ce qui n’est pas le cas des étudiants d’échange européens.
