Tous les chevaux n'ont pas trouvé un acquéreur lors d'une première série d'enchères par temps froid et humide. De l'avis de certains observateurs, les prix étaient trop élevés. Il a fallu trois séries d'enchères pour que tous les animaux trouvent preneur.
Il y a donc aussi eu une fin heureuse pour un poulain amaigri, dont la robe présentait des zones dégarnies. La mise de départ avait été fixée à 400 francs par le commissaire-priseur, mais au final il a été acquis pour 900 francs.
Les acheteurs ont dû confirmer par une déclaration sur l'honneur qu'ils disposaient de places conformes aux normes de protection des animaux et que les personnes responsables de leur prise en charge disposaient des compétences nécessaires. Des chevaux de différentes races ont été mis aux enchères, notamment des Franches-Montagnes.
Récupérés en urgence par l'armée
Trente-deux des 43 chevaux saisis dans l'élevage de Ramiswil ont été mis en vente. Plusieurs bêtes n'ont pas été vendues aux enchères, soit parce que leur propriété n'était pas clairement établie, soit parce que leur état de santé ne le permettait pas.
La vente aux enchères a eu lieu au centre de compétences pour les services vétérinaires et les animaux de l'armée, dans la caserne de Sand, près de Berne. Après la saisie, l'armée s'est occupée en effet des animaux confisqués.