Océane est au plus mal. En février dernier, après s'être extirpée d'une relation toxique, cette jeune femme de 26 ans est hospitalisée d'urgence. Ayant deux chats sous sa responsabilité, Guizmo et Temesta, la gendarmerie les prend en charge et les dépose à la SPA du canton de Vaud, nous apprend «24 heures».
Imaginer ses compagnons à quatre pattes dans les cages du refuge la tourmente. Océane décide de contacter une association pour leur offrir une famille d'accueil. Très rapidement, elle trouve une solution avec Les Chats perchés. «La responsable m’a demandé d’écrire un e-mail à la SVPA pour les informer que des personnes viendraient chercher mes chats dès le lendemain», confie-t-elle au journal vaudois.
Mais quelques jours plus tard, elle panique et souhaite revenir en arrière: «Mes chats, c’est tout ce qu’il me reste.» Elle cherche à s'expliquer auprès des Chats perchés, de tenter le tout pour le tout, mais trop tard. L'association est claire: les félins sont mieux là où ils sont.
«Nous ne revenons pas en arrière»
Contactée par «24 heures», la responsable de l'association Tanya Cuoco précise que la jeune femme souhaitait céder ses deux animaux, et ce, de manière définitive. La suite de l'histoire est connue: «Elle a voulu se rétracter. Du moment qu’on nous demande de prendre en charge des chats, nous ne revenons pas en arrière», tonne la responsable.
La fondatrice de l'association est ferme, aucune insistance et excuses de la part de la jeune femme changeront la donne. «Notre priorité, ce sont les chats, leur bien-être et leur santé. Rien d’autre. À un moment donné, nous avons aussi autre chose à faire que de répondre à ses messages», clôture-t-elle.
Océane espère, malgré tout, pouvoir un jour retrouver Guizmo et Temesta. Cette séparation l'affecte. Souffrant du jugement de l'association, elle insiste: «Je les ai toujours mieux traités que ma propre personne et je n’ai jamais aimé quiconque plus qu’eux… J’aimerais savoir comment ils vont, les avoir à nouveau à mes côtés.»