Le Conseil fédéral a négligé de manière coupable les relations avec les Etats-Unis, estime l'UDC. Afin d'éviter de nuire à notre économie et de préserver notre prospérité, il faut désormais supprimer immédiatement les réglementations et conclure d'autres accords de libre-échange.
«Il est évident que le Conseil fédéral et ses diplomates ne sont pas en mesure de défendre les intérêts de la Suisse», poursuit le parti. En témoignent les résultats catastrophiques des négociations sur l'accord de soumission à l'UE, sur l'acquisition des avions F-35 – et maintenant sur les droits de douane américains.
Les négociations avec les Etats-Unis doivent se poursuivre. En revanche, s'associer à l'UE, «qui pratique le chantage, et accepter ainsi la bureaucratie monstrueuse et toutes les réglementations de l'UE serait la chose la plus stupide que la Suisse puisse faire actuellement».
Pour les Vert-e-s, «la stratégie de Karin Keller-Sutter de faire des courbettes et de faire cavalier seul face à Trump est un échec cuisant. Le Conseil fédéral doit réagir en instaurant une taxe numérique pour les groupes américains de la tech et en renonçant à l’achat des F-35», écrit la présidente du parti Lisa Mazzone.
«Une situation grave»
«Notre pays se trouve dans une situation grave», constate le PLR. Cependant, il n'y a pas lieu de paniquer, aux yeux du parti. La Suisse doit désormais se concentrer sur ses forces et renoncer aux expérimentations politiques. La Suisse peut s'appuyer sur des bases solides, souligne le PLR: une économie résiliante, un système politique fiable et prévisible, ainsi que d'innombrables citoyennes et citoyens engagés et bien formés.
«Les politiques doivent désormais agir avec prudence, mettre de côté les querelles partisanes et trouver ensemble des solutions. Il est prépondérant de définir des priorités claires afin de protéger les emplois, les PME et les grandes entreprises ainsi que la prospérité de notre pays».
«Contre-mesures proportionnées»
Le Centre demande au Conseil fédéral d'agir avec calme et détermination. Il faut mener des négociations claires. En outre, des contre-mesures proportionnées doivent être examinées. L'objectif est de protéger l'économie et les emplois suisses. Dans le même temps, il faut renforcer les partenariats internationaux fiables.
Pour le Centre, il est essentiel que les partenaires internationaux comprennent qu'on peut négocier avec la Suisse, mais pas jouer avec elle. La réglementation des plateformes de réseaux sociaux par exemple ne doit pas être reportée, mais abordée sans tarder.
Le Parti Vert'libéral appelle à un renforcement commun de l'économie suisse. C'est en travaillant main dans la main que la Suisse pourra poursuivre sa «success story». Les accords bilatéraux III doivent désormais être soumis rapidement au vote. La Suisse a besoin de relations réglementées avec son principal partenaire commercial, l'UE, écrit le PVL. Les accords de libre-échange déjà en cours de négociation doivent être finalisés.