Au contraire de la Tchèque Petra Kvitova, la révélation française de Roland-Garros Loïs Boisson, n'a pas reçu d'invitation des organisateurs de Wimbledon (30 juin-13 juillet) pour intégrer le tableau final, ont indiqué ces derniers mercredi. La joueuse tricolore devra donc passer par les qualifications pour espérer rentrer dans le tableau.
L'All England Lawn Tennis Club (AELTC), organisateur du troisième Grand Chelem de la saison, a choisi d'attribuer sept de ses huit invitations pour le tableau final féminin à des joueuses britanniques. La seule bénéficiaire étrangère d'une wild card pour le tableau final est donc la Tchèque Petra Kvitova (ex-N.2 mondiale aujourd'hui 572e), double lauréate du prestigieux tournoi sur gazon londonien (2011 et 2014).
La joueuse de 35 ans, qui a vécu une saison 2024 blanche en raison d'une grossesse, avait été éliminée par la Tunisienne Ons Jabeur, future finaliste, en huitièmes de finale lors de sa dernière apparition en date à Wimbledon en 2023.
Elle découvre le gazon
Demi-finaliste surprise de Roland-Garros début juin alors qu'elle était classée 361e mondiale, Loïs Boisson (22 ans) avait publié en début de semaine une vidéo d'elle à l'entraînement sur un court en gazon, une surface qu'elle découvre.
Si elle est désormais 67e au classement WTA, un rang qui devrait lui permettre de rentrer directement dans le tableau final de l'US Open (24 août-7 septembre), la Dijonnaise n'était pas encore assez bien classée au moment où Wimbledon a arrêté la liste des joueuses dispensées de qualifications.
Et contrairement aux Fédérations australienne ou américaine de tennis, qui sont liées à la Fédération française (FFT) par des accords de réciprocité synonymes d'invitations pour des joueurs français à l'Open d'Australie et à l'US Open, Wimbledon n'est aucunement tenu d'inviter un joueur tricolore dans le tableau final.
Dans le tableau masculin, les sept premières invitations pour le tableau final ont été attribuées à des joueurs britanniques, la huitième restant encore à pourvoir.
Les wild cards pour les qualifications ont également été attribuées dans leur grande majorité à des Britanniques, les seuls exceptions étant les jeunes promesses norvégienne Nicolai Budkov Kjaer (307e mondial à 18 ans) et slovaque Renata Jamrichova (330e mondiale à 17 ans).