Greta Thunberg a été interdite de séjour à Venise pendant 48h. La police a décrété une interdiction de séjour à son encontre et à celle de plusieurs dizaines d'autres militants.
Samedi dernier, les membres du groupe d'activistes environnementaux Extinction Rebellion, parmi lesquels Greta Thunberg, avaient déversé de la peinture verte dans le Grand Canal de la Cité des Doges. De nombreux objets, dont des banderoles et des instruments de musique, ont également été confisqués.
«Atteinte à l'héritage culturel»
Selon le quotidien autrichien «Kronen Zeitung», Greta Thunberg n'a pas pu présenter de pièce d'identité lors de son arrestation par la police. Elle aurait donné ses coordonnées oralement. De toute façon, elle était identifiable en raison de sa notoriété.
Selon l'article, la militante suédoise s'est vue infliger une amende de 150 euros (l'équivalent de 140 francs). Luca Zaia, président de la région de Vénétie, a qualifié l'attaque à la peinture d'«acte irrespectueux» et d'«atteinte à l'héritage culturel».
Les activistes ont déversé de la peinture verte dans les fontaines à Gênes et Padoue, le fleuve Pô à Turin, le fleuve Reno à Bologne et le fleuve Tara près de Tarente. Selon Extinction Rebellion, il s'agissait d'attirer l'attention sur «les effets massifs de l'effondrement du climat».
Après avoir bloqué la banque centrale norvégienne
En août dernier, des activistes climatiques et pro-palestiniens, dont Greta Thunberg faisait partie, ont bloqué temporairement l'accès à la banque centrale norvégienne à Oslo et occupé le siège de la plus grande banque du pays. Ils voulaient ainsi protester contre ses investissements en faveur d'Israël et dans les énergies fossiles. Dans une déclaration, ils ont accusé la banque centrale de détenir, via son fonds souverain, des investissements dans des entreprises «qui soutiennent l'occupation illégale et le génocide en Palestine».