Première tireuse tricolore lors de la séance de tirs au but, Amel Majri a offert aux Bleues l’un des moments les plus lunaires de leur Euro. Une tentative manquée… mais surtout une course d’élan qui a fait hurler les réseaux.

Même si elles ont évolué à 11 contre 10 durant plus de 100 minutes, les Bleues ont été éliminées par l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro, samedi au Parc Saint-Jacques. Une grosse désillusion.

Malgré leur élimination en quarts de finale de l'Euro face à l'Espagne, les Suissesses ont ouvert un nouveau chapitre de l’histoire du football féminin. Qui s'annonce brillant.

Au bout de la nuit et au terme d'un match riche en rebondissements, l'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro en éliminant la France aux tirs au but. Et dire que les Allemandes étaient réduites à dix dès la 13e.

Une vague allemande a déferlé ce samedi sur Bâle avant le quart de finale de l'équipe de Christian Wueck face à la France. En tête du cortège se trouvait naturellement le bus impérial du fan club de la «DFB».

L'équipe de Suisse a eu droit à une réception grandiose samedi devant le Palais fédéral à Berne. Malgré la pluie, des milliers de personnes se sont rassemblées pour fêter les joueuses, admirables de courage tout au long de l'Euro.

Même dans ses rêves les plus fous, jamais Pia Sundhage n'aurait imaginé que ses joueuses enthousiasment autant la Suisse cet été. La Suédoise va-t-elle continuer à la tête de la Nati? Pas sûr du tout.

La performance de la Nati contre l'Espagne n'a pas seulement enthousiasmé les fans du Wankdorf à Berne, elle a également été saluée par les médias européens. Nombreux sont ceux qui s'accordent à dire que les championnes du monde ont dû cravacher pour s'en sortir.

Des pleurs, des cris, de l'espoir, de la fierté... Les Suissesses ont eu droit à tout ceci lors de leur quart de finale perdu contre l'Espagne (0-2). De nombreux membres de la famille et amis des joueuses étaient présents et ont parfois peiné à gérer leurs émotions.

Malgré le très bon début de tournoi des Bleues, Laurent Bonadei réfute l’étiquette de favori face à l’Allemagne, qui n’a pas (encore?) marqué les esprits dans cet Euro 2025.