Pendant deux mois, le Danemark a vécu sans mesures contre le Covid-19. Aujourd’hui, le nombre de cas de coronavirus a à nouveau augmenté de façon spectaculaire, bien que près de 86% de la population âgée de plus de douze ans soit entièrement vaccinée. C’est pourquoi le gouvernement danois a décidé lundi soir de réintroduire la règle des «3G».
Le monde germanophone a trouvé une astucieuse manière de parler des différents niveaux de protection sanitaire qui composent les mesures. Il s’agit de la règle des 3G, 2G ou 1G.
3G: geimpft, genesen, getestet; vacciné, guéri, testé.
Chaque statut permet de disposer du certificat Covid pour une durée limitée spécifique. Les personnes ne voulant pas du vaccin peuvent prouver par un test qu'ils sont négatifs au Covid. Il s’agit de l’application pratique la plus répandue, bien qu'elle tende à être remplacée par la 2G.
2G: geimpft, genesen; vacciné, guéri.
Prouver par un test que l’on est négatif au Covid ne suffit plus à se rendre librement en intérieur, dans les restaurants ou commerces: il faut être guéri ou vacciné. Après l'Allemagne et l'Autriche, cette application s'est récemment généralisée dans de nombreux commerces en Suisse, sur indication du Conseil fédéral.
2G+: vacciné, guéri + testé.
Les personnes doivent être guéries ou vaccinées et prouver par un test qu'elles sont négatives au coronavirus.
1G: geimpft; vacciné.
Cette application n’a lieu quasiment nulle part. Pour être considérées comme vaccinées, les personnes qui n’ont pas attrapé le Covid doivent recevoir deux injections et les personnes déjà guéries une seule. L'Autriche a prévu la vaccination obligatoire dès février prochain. Le Costa Rica a imposé cette mesure pour ses hôtels et ses restaurants.
Le monde germanophone a trouvé une astucieuse manière de parler des différents niveaux de protection sanitaire qui composent les mesures. Il s’agit de la règle des 3G, 2G ou 1G.
3G: geimpft, genesen, getestet; vacciné, guéri, testé.
Chaque statut permet de disposer du certificat Covid pour une durée limitée spécifique. Les personnes ne voulant pas du vaccin peuvent prouver par un test qu'ils sont négatifs au Covid. Il s’agit de l’application pratique la plus répandue, bien qu'elle tende à être remplacée par la 2G.
2G: geimpft, genesen; vacciné, guéri.
Prouver par un test que l’on est négatif au Covid ne suffit plus à se rendre librement en intérieur, dans les restaurants ou commerces: il faut être guéri ou vacciné. Après l'Allemagne et l'Autriche, cette application s'est récemment généralisée dans de nombreux commerces en Suisse, sur indication du Conseil fédéral.
2G+: vacciné, guéri + testé.
Les personnes doivent être guéries ou vaccinées et prouver par un test qu'elles sont négatives au coronavirus.
1G: geimpft; vacciné.
Cette application n’a lieu quasiment nulle part. Pour être considérées comme vaccinées, les personnes qui n’ont pas attrapé le Covid doivent recevoir deux injections et les personnes déjà guéries une seule. L'Autriche a prévu la vaccination obligatoire dès février prochain. Le Costa Rica a imposé cette mesure pour ses hôtels et ses restaurants.
Il ne faut pas pour autant en déduire que la vaccination ne fonctionne pas: si l’on regarde de plus près la situation de quatre pays d’Europe qui sont actuellement particulièrement performants dans la lutte contre la prochaine vague de coronavirus, on voit bien que le vaccin est utile.
L’Espagne, qui a été particulièrement touchée au début de la pandémie, est devenue entre-temps la vitrine de l’Europe. La semaine dernière, le pays n’a enregistré que 44,7 cas pour 100’000 habitants. Une majorité de la population espagnole (80%) a été vaccinée. On dénombre très peu de cas dans les écoles, ce qui pourrait expliquer la faible incidence.
Malte envoie des personnes en quarantaine
Malte a également bien maîtrisé le nombre d’infections: plus de 83% des habitants sont doublement vaccinés. En outre, les personnes non vaccinées doivent se mettre en quarantaine à leur arrivée à Malte depuis juillet.
Si la deuxième piqûre d’un nouvel arrivant à Malte remonte à plus de six mois, la preuve d’une dose de rappel devra également être fournie, sous menace d’une quarantaine. Cette mesure a un grand impact sur le nombre de cas puisque le pays ne compte actuellement que 50 cas pour 100’000 habitants.
Israël tire et marque grâce à un booster
Les touristes sont à nouveau autorisés en Israël pour la première fois depuis le début de la pandémie. Il y a deux mois à peine, le pays était encore frappé par une nouvelle vague de coronavirus. Mais les Israéliens sont parvenus à maîtriser le nombre des infections en quelques semaines à peine.
Comment ont-ils fait? Les autorités invoquent l’accélération de l’administration de la dose de rappel. Toute personne âgée de plus de douze ans peut recevoir une troisième piqûre, et la vaccination sans rendez-vous est également possible.
Ainsi, 43% des Israéliens ont été vaccinés pour la troisième fois. Chez les seniors de plus de 60 ans, ce chiffre atteint même les 80%. En outre, de nouvelles règles sont en vigueur depuis octobre: toute personne ayant reçu la deuxième dose il y a plus de six mois et ne se faisant pas vacciner une troisième fois perd son statut de personne vaccinée. Pas moyen d’échapper à la vaccination de rappel: les réfractaires à cette troisième dose ne sont plus autorisés à aller au restaurant ou au cinéma.
Résultat de la stratégie de vaccination? Seulement 36,7 cas pour 100’000 habitants.
Le Portugal a surmonté une situation critique
Le Portugal est l’un des pays dont le taux de vaccination est le plus élevé au monde. Plus de 88% de la population est vaccinée. Près d’un tiers des mineurs est vacciné.
L’incidence, plus élevée qu’en Espagne malgré tout, est considérée comme un succès: 68 cas pour 100’000 habitants. Au printemps dernier, la situation sanitaire avait dégénéré. L’Allemagne a même dû envoyer des respirateurs et une partie de ses forces armées au Portugal. Entre-temps, un virage a été pris, principalement grâce à une campagne de vaccination efficace. L’économiste de la santé Pedro Pita Barros a déclaré à «Swissinfo» que le gouvernement avait réussi à convaincre les indécis pratiquement «du jour au lendemain».
Pour Pedro Pita Barros, c’est donc clair: «En cas de pandémie, il faut réagir rapidement. C’est le seul moyen que nous avons trouvé pour maîtriser les chiffres.» La Suisse s’inspirera-t-elle de ces modèles?