Sauf gros soucis de santé
Guy Parmelin est bien décidé à terminer sa législature en 2027

Guy Parmelin a confirmé son intention de rester jusqu'à la fin de la législature en 2027, sauf problème de santé. Il prévoit une année présidentielle animée et prépare la politique agricole 2030, selon une interview donnée à la Côte.
Guy Parmelin trinque avec la foule, lors de la celebration de son élection a la présidence du Conseil féderal, le 18 decembre 2025.
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président de la Confédération Guy Parmelin devrait aller jusqu'au bout de la législature actuelle à fin 2027, à moins d'un gros pépin de santé. C'est cette dernière qui prime, a-t-il déclaré dans une interview publiée mercredi par la «Côte».

Interrogé sur les prédictions qui le verraient quitter le Conseil fédéral à la fin de son année de présidence en 2026, Guy Parmelin répond qu'il a «été élu pour une législature, mais c’est la santé qui prime. Je prends les choses les unes après les autres», explique-t-il au quotidien.

«On va avoir une année présidentielle extrêmement animée. Et on est en phase de préparation de la politique agricole 2030. Je le dis encore une fois: j’ai été élu jusqu’à la fin de la législature, donc à moins d’un gros pépin de santé...»

Au Forum de Davos

Concernant la finalisation des accords douaniers avec les USA, «la négociation ne se fera pas directement avec Donald Trump. Mais lorsque je l’accueillerai au Forum de Davos, je vais pouvoir lui dire que nous sommes prêts. Et ça peut aller assez vite. Les Américains connaissent nos procédures parlementaires, y compris la possibilité d’un référendum. On a déjà commencé à tenir nos engagements», a-t-il indiqué.

Questionné sur l'absence de conseiller d'Etat UDC au gouvernement vaudois, l'élu de Bursins dit ne pas vouloir s'immiscer dans la politique vaudoise. «Mais je pense que c’est le bon moment pour que le parti qui représente une bonne partie de la population vaudoise soit présent au Conseil d’Etat. Dans la situation actuelle, on a besoin de toutes les forces. C’est toujours mieux qu’un parti soit associé aux affaires, qu’il se sente coresponsable, impliqué», a observé le président de la Confédération 2026.

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