Henri Dès a fêté ses 85 ans
La famille du célèbre chanteur a-t-il attrapé le virus artistique?

C'était son anniversaire ce dimanche 14 décembre. L’indémodable chanteur pour enfants se porte comme un charme et ses spectacles affichent toujours complet. Mais a-t-il filé le virus artistique à sa descendance?
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Henri Dès entouré des siens. Ici, l'été dernier, dans le foyer du Théâtre Kléber-Méleau.
Photo: François Wavre/Lundi13
Didier Dana
Didier Dana
L'Illustré

«C’est bientôt l’anniversaire de ma mort. Ça fait déjà six ans...» Celui qui lâche cette phrase d’un ton calme, c’est le très vivant Henri Dès, né Henri Destraz, le plus populaire des chanteurs pour enfants. A le voir en pleine forme, on oublierait qu’il s’est éteint chez lui, le 27 novembre 2019, sur son canapé dans la pièce où il nous reçoit. Les réflexes salvateurs de sa compagne Nathaly ont permis au cœur du troubadour intergénérationnel de repartir. «Au dernier contrôle, tout va bien», rassure celui qui a fêté le dimanche 14 décembre ses 85 ans.

Hygiène de vie sans faille, Dès s’entretient dès le réveil: série d’abdos au lit, aquagym et vélo d’appartement. Côté carrière, ses nombreux concerts en Suisse, en France et en Belgique, affichent complet. Une remontada? «Une continuada», sourit-il. Au contraire de Dorothée ou de Chantal Goya, le succès ne lui a jamais fait défaut. 

Après des débuts parisiens bohèmes dans les années 1960 alors que son épouse, Mary-Josée, travaillait dans les studios de photo Harcourt pour faire bouillir la marmite, arrivèrent les premiers succès en chanteur pour adultes (Maria Consuelo; une 3e place à l’Eurovision 1970). Ensuite, il y eut un changement de cap radical. Dès allait devenir la star des petits. Après 30 albums, des disques d’or à foison, trois Victoires de la musique, 30 écoles à son nom, 93 Olympia, une entrée dans le Larousse en 2012, il ne manque à son palmarès qu’un passage sur le canapé de Michel Drucker. «Je n’ai jamais été invité. Je ne sais pas pourquoi», dit-il. Michel, si vous nous lisez...

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Mon père était connu comme chanteur pour enfants, moi, à l’image des gens que j’écoutais, je voulais devenir plus grand encore. J’ai eu naturellement envie de le dépasser
Pierrick Destraz
»

L’auteur de La petite Charlotte n’a pas de recette, mais il fait ce constat: «J’ai ça en moi.» Et, pour avoir trop vu ses contemporains chuter ou devenir amers, il sait qu’il faut se tenir à distance des mirages du showbiz, laisser de côté ce sentiment aussi illusoire qu’éphémère d’être arrivé. Son public lui est fidèle et, miracle quasi biblique, il se renouvelle et se multiplie. «C’est la quatrième génération. Je suis arrivé en 1977 à l’apparition des nouveaux pères, des hommes plus présents à la maison.» 

Dès a étudié Brassens et Trenet sur les conseils avisés de Roland Jay, mais son succès s’explique, si tant est qu’il se puisse, par l’authenticité et la fraîcheur de ses mélodies et de ses paroles. Un art de l’épure, jamais bêtifiant ni tapageur. Dès lors, les familles se passent le trésor, comme un ruissellement naturel.

Avant qu’il ne souffle ses 85 bougies, nous nous sommes demandé s’il avait transmis sa fibre artistique à sa descendance. Pour répondre, voici Pierrick et Camille, ses deux enfants, et trois de ses quatre petits-enfants, Danaé, Jeanne et Tim. Seul Zacharie, 22 ans, manque à l’appel. Quel chemin ont-ils emprunté dans le sillage de celui que ses petits-enfants surnomment Papou? Toc, toc, toc: la parole est à la postérité.

Henri Dès en 2026: Yverdon, La Marive, le 11 janvier à 17h, Morges, Théâtre de Beausobre, le 17 janvier à 17h et le 18 à 11h. Tous les concerts sur www.henrides.net

Pierrick Destraz 55 ans, accompagnant psycho-spirituel et thanadoula

L'aîné d'Henri Dès a été musicien professionnel.
Photo: François Wavre/Lundi13

Pierrick, l’aîné, a un look de mousquetaire hippie-rock avec moustache et chignon. A 5 ans, il est témoin et complice des premiers enregistrements pour enfants de son père. «Je pensais que chanteur, c’était le job de tous les papas, dit-il. A la naissance de Camille, il m’a demandé de l’accompagner.» Le résultat, Ma petite sœur, est adorable. Capté sur un Revox, le titre n’était pas destiné à être commercialisé. Il le sera, et on connaît la suite.

En marge, le gamin donne des signes d’éveil musical, s’amuse avec les instruments qui traînent à la maison. «Vers 5 ans, je tapais en rythme sur tout ce qui me passait sous la main, j’ai bricolé une batterie avec des tambourins et des bidons de lessive, je faisais des petits spectacles, seul dans ma chambre. A 8 ans, j’ai su que je voulais devenir batteur.» Il se rêve en rock star. «Je voulais être Roger Taylor, le batteur de Queen. J’ai reçu, à 10 ans, l’album News of the World, dont j’essayais de copier les figures rythmiques.» Comment résister à la pulsion binaire de We Will Rock You, l’hymne participatif du groupe?

Pierrick a fait du théâtre, mais l’appel des fûts sera plus fort que tout. «Ma première batterie était une imitation Ludwig; mon premier groupe s’appelait Cyanide.» A 17 ans, il claque la porte de la maison. «Vous êtes devenus chiants!» balance le révolté à ses parents. «Je l’étais bien plus», admet-il. Pour assumer son loyer, il est vendeur et joue dès qu’il le peut. 

«Mon père était connu comme chanteur pour enfants, moi, à l’image des gens que j’écoutais, je voulais devenir plus grand encore. J’ai eu naturellement envie de le dépasser.» Il passera pro, fera du chemin au sein de Wooloomooloo, puis d’Explosion de Caca devenu Ze Grands Gamins; il aura même les honneurs d’un article dans Batteur Magazine.

Chanter, composer, il y songe à 20 ans. «A chaque fois, je me mettais une pression de dingue, puis je me disais: 'c’est naze'.» J’ai toujours entendu mon père dire: «Si une chanson n’a pas de mélodie, si ça n’est pas écrit d’une certaine façon, ça n’a pas de valeur.» Lui, il écrit et compose comme il respire. Si je me suis autocensuré, j’ai fini par accepter que je n’étais pas auteur-compositeur et ça n’est pas grave.» Batteur pro, il accompagnera Henri Dès sur scène, à l’Olympia comme au Zenith. En 2019, père et fils enregistrent un album country-folk, Le temps perdu. 

Pierrick signera un livre biographique, Henri Dès. Du fils au père (Ed. Favre, 2007). Un ouvrage dans lequel il parle aussi de lui, révèle ses blessures, son addiction à la cocaïne, sa place d’enfant tant aimé, après que ses parents ont perdu leur premier garçon, un petit Julien âgé de 6 jours. Sous la bannière Henri Dès and Ze Grands Gamins, père et fils participent en 2019 au festival Motocultor et triomphent devant 11'000 fans de metal en transe. Pierrick a rangé ses baguettes avec l’arrivée du covid. Désormais, il est accompagnant psycho-spirituel (anityameditation.ch). Très loin du bruit et de la fureur.

Camille Destraz 50 ans, manageuse artistique

C'est à la naissance de Camille qu'Henri Dès a écrit ses premières chansons pour enfants.
Photo: François Wavre/Lundi13

Camille n’a jamais été attirée par la lumière des projecteurs. Elle n’en a pas moins la fibre artistique. «Le premier événement qui m’a marquée est la venue de mon père en spectacle dans mon école. Nous vivions en France, à Cesson-la-Forêt. J’avais 6 ans et les autres enfants fonçaient sur lui pour lui demander un autographe. Moi, je l’ai snobé. J’étais un peu jalouse.» Deux ans plus tard, de retour en Suisse, l’ombre du papa planait encore sur le préau. «Le premier jour d’école, à la récré, les enfants tournaient autour de moi, me regardaient comme si j’étais une extraterrestre.» L’école et ses élèves avaient été mis au courant: la famille Dès revenait vivre dans le canton de Vaud.

Mais être la fille de a aussi ses avantages. «A 5 ans, je me suis retrouvée sur scène, au piano, aux côtés de Louis de Funès, lors d’une émission télé de Noël. Les images ont ressurgi récemment sur les réseaux sociaux.» Camille a baigné dans la musique. «Avec mon frère, on s’enregistrait, on faisait de fausses émissions de radio. J’écoutais autant Jeanne Mas que les Bérurier Noir, tout le Top 50. A 10 ans, je suis tombée raide dingue de l’univers de Renaud. A la base, j’étais fan, au fil du temps, c’est devenu un ami.»

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Le premier événement qui m’a marquée est la venue de mon père en spectacle dans mon école. J’avais 6 ans et les autres enfants fonçaient sur lui pour lui demander un autographe. Moi, je l’ai snobé. J’étais un peu jalouse.
Camille Destraz
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Camille a fait de la musique à l’âge de 20 ans. «J’étais dans Diancandor, groupe rock à majorité féminine, au clavier et au chant. On a joué au Paléo et même à New York. On faisait du head banging (danser en secouant la tête au rythme de la musique, ndlr), ça a duré trois ans.» Après un bachelor en communication, elle a fait du volontariat. «Je suis partie huit mois au Botswana avec le papa de mes enfants (James Oliver, son ex-mari, ndlr).» 

A son retour, elle deviendra journaliste free-lance. «Mon vrai métier pendant douze ans.» C’est en liant sa passion pour l’écriture au monde du spectacle qu’elle va trouver son chemin. «J’écrivais les textes du programme du Théâtre de Beausobre. Un jour, comme je discutais des nouvelles tendances avec elle, la directrice m’a dit: «Tu ne voudrais pas faire de la programmation?» Banco! Camille a ensuite dirigé le Théâtre du Pré-aux-Moines, à Cossonay, pendant sept ans. Désormais, elle est la manageuse de Phanee de Pool. Un autre sacré numéro.

Danaé Destraz 28 ans, enseignante

Danaé, ici avec son père, a songé à une carrière artistique.
Photo: François Wavre/Lundi13

Ça n’est pas tout à fait un hasard si Danaé a hérité d’une attirance pour les enfants. «Je les comprends. J’aime leur façon d’être, sans filtre, ce côté magique qu’ils peuvent avoir. J’enseigne à Echandens auprès des 8 à 10 ans.» Elle a vite découvert que son grand-père avait un petit truc en plus. «J’ai compris qu’il était connu, car partout où j’allais les gens savaient que j’étais sa petite-fille. Or je n’en parlais jamais.» 

Vers 5 ou 6 ans, certains de ses camarades étaient très contents du statut de Danaé. «Ils étaient hyper-fans des chansons d’Henri Dès, voulaient des autographes. J’ai aussi réalisé que l’on pouvait m’approcher pour cette seule raison, pas par sincérité.» L’illustre Papou intrigue ses propres élèves. «En début d’année, ils me demandent souvent «si la rumeur est vraie...»

Danaé a, comme ses parents et son grand-père, un tempérament créatif. «Ma mère (Elise Destraz, ndlr) est enseignante dans les arts visuels et l’histoire de l’art. Je dessine depuis l’enfance. Je fais de la couture et j’aime créer. Ça vient naturellement. J’ai réalisé plusieurs vêtements (Instagram d.dazed_creation). J’ai aussi fait du théâtre et du cirque, un peu de télé. Si j’ai songé à avoir une carrière artistique, j’ai finalement trouvé ma voie, sans savoir où ma créativité me mènera.»

«
Nous ne sommes pas une famille traditionnelle bien rangée et lisse, mais nous sommes une famille quand même, avec nos brisures, nos moments de joie. Nous sommes tous très entiers.
Danaé Destraz
»

Lorsqu’elle était enfant, son grand-père était souvent sur les routes. «C’est quelqu’un de très bienveillant, de discret et pudique. Comme il était en tournée la plupart du temps, je n’ai pas passé tous les week-ends chez mes grands-parents. C’est ma grand-mère, disparue en 2017, qui apportait du liant.» De Pierrick, son papa, Danaé dit: «Il a eu une vie rock’n’roll. Lui, on ne peut pas le mettre dans la case «père de famille». C’est ma mère qui m’a guidée.»

Ah, la vie d’artiste! «C’est trop instable et ça ne me correspond pas, avoue-t-elle. J’ai fait le choix d’une existence plus cadrée.» Elle en parle de façon apaisée, les liens se sont resserrés, mais elle a parfois souffert de ces rapports distendus. «Aujourd’hui, mon père prend soin de ce lien. Autrefois, je me demandais pourquoi nous avions tant de peine à fonctionner comme les autres. Nous ne sommes pas une famille traditionnelle bien rangée et lisse, mais nous sommes une famille quand même, avec nos brisures, nos moments de joie. Nous sommes tous très entiers.»

Avant de partir avec son compagnon pour un long voyage en Indonésie, Polynésie et Nouvelle-Zélande, Danaé nous dévoile le titre préféré de son grand-père. «C’est Chanson velours, écrite pour moi, après ma naissance.» Papou a eu du nez. Pour une future couturière amatrice, c’était sacrément bien trouvé.

Jeanne Oliver 22 ans, danseuse

Jeanne, danseuse hip-hop et house, vit à New York où elle étudie son art.
Photo: François Wavre/Lundi13

Ses phrases sont secouées d’un rire qu’elle peine à réfréner. Jeanne est danseuse, spécialisée en street et club dance, en particulier le hip-hop et la house. Etudiante à la Peridance School de Manhattan, elle vit à New York depuis deux ans. «C’est ma dernière année d’études», dit-elle. Si son visa l’empêche de postuler à Broadway, elle a passé des auditions pour des compagnies indépendantes. «J’ai pu me produire à New York, à l’uni de Boston. Ça ajoute six à sept heures de pratique en plus, pour un minimum de dix-huit heures par semaine et un total de trente-cinq heures parfois.» D’une option scolaire à l’école enfantine elle a fait sa passion. «J’ai commencé la danse à 4 ans. Dix ans plus tard, c’est devenu sérieux.» Ses profs sont des références. 

«Buddha Stretch et Sekou Heru. Le premier a chorégraphié pour Michael Jackson sur le clip de Remember the Time, le second est une figure de la house dance.» Parmi ses sources d’inspiration, il y a la Néo-Zélandaise Parris Goebel. Figure incontournable, elle a travaillé avec Justin Bieber, Rihanna ou Lady Gaga. En Suisse, Jeanne a créé les chorés du tout nouveau seul en scène de Marc Donnet-Monay. Elle est sur Instagram sous @jeanneoliver_. Après ses études, elle souhaite rentrer. «Pour être plus proche de ma famille et travailler en Europe. Comme je suis à moitié Anglaise, j’adorerais vivre à Londres.»

Jeanne Oliver ne partage pas le même nom de famille que ses cousins Destraz et, par conséquent, le lien entre elle et Henri Dès était moins évident. «Mais à l’école, lorsque nous apprenions une chanson de mon grand-père, les yeux se tournaient vers moi», s’amuse la jeune femme.

«
Il continue à prouver que j’avais ma place en restant humble. Il a en lui cette force tranquille
Jeanne Oliver
»

Son éveil culturel, elle le doit à Camille, sa maman, mais Papou n’est jamais bien loin. «Chez lui, on discute de mes projets, des siens. C’est un bon coach. J’ai appris de son expérience artistique parisienne par rapport à ma vie new-yorkaise. C’est un monde compliqué.» Elle s’interroge: «Qui va croire en toi ou pas, qui va te prendre de haut?» Son grand-père lui a appris à ne jamais douter. «A continuer à prouver que j’avais ma place en restant humble. Il a en lui cette force tranquille.»

Côté pile, Henri Dès sait être espiègle. «En famille, il est blagueur, on rigole, souligne Jeanne. C’est un peu un enfant dans l’âme. Il a gardé cette énergie.» Pour elle, les chansons de son grand-père sont des marqueurs. «Elles me rappellent des périodes de ma vie. J’ai chanté avec lui sur C’est moi, c’est moi, à 4 ans. Il l’avait écrite pour moi, à mon modèle. Petite, déjà, je rigolais tout le temps, j’étais curieuse. C’est très fidèle», glousse-t-elle.

Tim Oliver 20 ans, étudiant en technique du son

Le musicien de la famille, c'est Tim.
Photo: François Wavre/Lundi13

Tim ressemble non seulement à son oncle Pierrick, mais en plus, comme lui, il joue de la batterie. C’est tonton Pierrick qui l’a posé derrière les toms la première fois. Depuis, il lui a même cédé ses cymbales et ses fûts. Tim a reçu son premier instrument à l’occasion d’un Noël chez son grand-père. «Une batterie en plastique, j’avais 3 ans.» Il a fait un peu de piano et 4 ans de solfège. «Je débute à la basse», ajoute le garçon longiligne. Comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, il suit une formation d’assistant audio. «A côté, je travaille dans le spectacle, comme auxiliaire technique.»

Au panthéon de ses batteurs, Tim accroche l’Américain Joey Jordison du groupe metal Slipknot et le Français Mario Duplantier, de Gojira, groupe de death metal aperçu lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Comme ses cousines, Tim a su très tôt qui était son illustre grand-père. «On chantait ses chansons à l’école. Au début, j’aimais bien m’en vanter, ensuite, je me suis fait discret. J’en avais marre qu’on me définisse comme «le petit-fils d’Henri Dès». Mais, j’ai une relation super cool avec lui.»

«
Mon éveil artistique me vient de mon grand-père, de ma mère qui m’emmenait dans les coulisses des théâtres et festivals et de mon oncle. Dans ma famille, on partage tous une grande sensibilité
Tim Oliver
»

Comme tant de petits Romands, il a découvert Henri Dès au berceau avec une préférence – évidente – pour le titre Le beau tambour. «J’ai écouté ses chansons jusqu’à 11 ans. Elles sont incomparables. Non seulement parce que c’est mon grand-père, mais sa musique est unique. J’en suis fier. Peu d’artistes arrivent à faire chanter plus de trois générations.»

Ces temps-ci, Tim en pince pour le reggae. «Avec des potes, on vient de créer un sound system dans le but de mixer du reggae dub.» Dans une année, il sera assistant ingénieur du son. «Cela permettra de sonoriser un show comme de mixer de la musique en studio.» Dans cinq ou dix ans, il se verrait bien sur scène. «Partir en tournée dans le monde entier est un de mes rêves.» En avril, il a joué de la batterie à Lausanne, au Romandie. «J’ai accompagné Wooloomooloo, le groupe de mon oncle, à l’occasion des 40 ans de la Dolce Vita.» De tous les petits-enfants, Tim est le seul musicien.

Il répète dans un local à Prilly. «On fait du rock, du reggae, du théâtre aussi. On mélange tout.» Son éveil artistique est un mix familial. «Il me vient de mon grand-père, de ma mère qui m’emmenait dans les coulisses des théâtres et festivals et de mon oncle. Dans ma famille, on partage tous une grande sensibilité», conclut Tim. L’intelligence du cœur.

Un article de «L'illustré» n°50

Cet article a été publié initialement dans le n°50 de «L'illustré», paru en kiosque le 11 décembre 2025.

Cet article a été publié initialement dans le n°50 de «L'illustré», paru en kiosque le 11 décembre 2025.

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