Après le scandale à Porrentruy
Trois quarts des fauteurs de trouble des piscines bâloises viennent de France

Les piscines bâloises ont été confrontées cet été à des jeunes fauteurs de troubles. Les chiffres montrent désormais qu'une grande partie d'entre eux sont venus de l'étranger pour se baigner en Suisse.
Publié: 10:33 heures
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Des jeunes chahuteurs ont gâché les plaisirs de la baignade dans les piscines bâloises cet été.
Photo: Keystone
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Lucien Fluri

Ils ont fait du chahut et n'ont pas respecté les règles: les piscines bâloises ont dû faire face cet été à des jeunes fauteurs de troubles. Les autorités déploraient un comportement «agressif et irrespectueux».

Blick dispose désormais de données précises du service bâlois compétent en la matière. Résultat: le trois quarts des fauteurs de troubles venait de France. Les piscines de Bâle ont émis au total 28 interdictions d'accès cet été – dont 21 ont été envoyées à des adresses françaises, comme l'a indiqué le Département de l'éducation bâlois. Il faut toutefois noter que les fauteurs de trouble représentent une part minime des visiteurs.

Pas comme Porrentruy

Il est arrivé que les services de sécurité interviennent pour gérer la situation sur place. La police a également dû intervenir à plusieurs reprises au début de l'été. Le 29 juin, par exemple, cinq patrouilles se sont rendues à la piscine St. Jakob pour régler une dispute entre deux groupes.

Contrairement à la commune de Porrentruy, qui a fait les gros titres cet été avec sa piscine «anti-français», Bâle n'a pas pris de mesures drastiques. A Porrentruy, le bilan a finalement été positif pour l'été 2025: plus de deux fois plus d'abonnements ont été vendus. Cette mesure a toutefois déplu aux politiques français. La Commission fédérale contre le racisme (CFR) a aussi jugé l'interdiction générale de baignade «problématique et irritante».

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