Le week-end a été chaud, très chaud. Dimanche, il a fait 35 degrés sur une grande partie du territoire, et de nombreux endroits ont connu la journée la plus chaude de l'été. Mais ceux qui pensaient être tirés d'affaire se trompent. La canicule du week-end n'était en effet qu'un avant-goût de ce qui va suivre. «Mardi, il fera extrêmement chaud», déclare Klaus Marquardt de Meteo News à Blick.
Dans certaines stations météo, des records de juillet sont à portée de main, et plus souvent encore, cela devrait au moins suffire pour se classer dans le top 10. «On attend jusqu'à 35°C, mais ponctuellement, des valeurs maximales de 37°C peuvent être atteintes», précise Klaus Marquardt. La région de Genève est particulièrement concernée, mais il pourrait faire aussi chaud à Sion et à Coire: «A Coire, un peu de foehn va aider, à Genève, c'est le vent du sud-ouest.»
Mais comment se fait-il qu'il fasse déjà si chaud? Selon Klaus Marquardt, la raison de la chaleur est toujours l'air chaud en provenance d'Espagne: «Cet air chaud nous parvient du Sud-Ouest de l'Europe et est à l'origine de ces températures maximales.»
Après la canicule, le refroidissement
Malgré cela, la barre des 40°C ne sera pas franchie cette semaine. Et après le soleil, viendra la pluie. «Dès mardi soir, des nuages s'amoncellent et de violents orages éclatent dans toute la Suisse.» Dans la nuit de mardi à mercredi, le temps restera orageux.
Les intempéries provoquent une chute des températures. «Bien que les températures restent estivales, il fera nettement plus frais. Ainsi, mercredi et jeudi, on attend des températures d'environ 25 à 26°C», indique Klaus Marquardt.
Le rafraîchissement ne sera toutefois pas de longue durée. Ponctuellement, il fera chaud durant le week-end, voire très chaud. «Samedi et dimanche, il faudra s'attendre à des températures allant jusqu'à 30°C», précise le météorologue. Il ne faut cependant pas s'attendre à une nouvelle vague de chaleur: «Les températures se stabilisent à ce niveau de plein été» annonce-t-il.
Malgré quelques jours chauds isolés, Klaus Marquardt ne qualifierait pas la situation météorologique d'inhabituelle: «Autrefois, des températures de 35°C étaient exceptionnelles. Mais au cours de la dernière décennie, il a régulièrement fait aussi chaud que cette semaine.»
