Ecoliers encadrés par des psys
A Blatten, «Les enfants doivent retourner à la vie quotidienne»

A la suite de la rupture du glacier de Birch, des psychologues accompagnent l'école et les parents dans le Lötschental. Les élèves de Blatten, village enseveli, sont répartis dans les écoles voisines de Wiler et Kippel.
Publié: 03.06.2025 à 07:02 heures
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Au premier plan, le village de Kippel où les élèves de secondaire sont scolarisés. En arrière-plan, l'avalanche qui a enseveli le village de Blatten.
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT
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ATS Agence télégraphique suisse

Les enfants doivent pouvoir retourner à la vie quotidienne après un événement grave, affirme la psychologue scolaire Romaine Schnyder, interrogée dans le Lötschental. L'école doit néanmoins offrir la possibilité d'échanger sur ce qui s'est passé, selon la psychologue.

«Les enfants doivent avoir la possibilité de parler de leurs craintes et de leurs soucis», a déclaré la cheffe du Centre de développement et thérapie de l'enfant et de l'adolescent du canton du Valais dans une interview publiée mardi dans le Walliser Bote. «Au début, on se concentre sur l'événement et on laisse la place à la discussion», a expliqué celle qui est aussi adjointe du chef du Service cantonal valaisan de la Jeunesse.

Ensuite, les cours habituels se poursuivent. Le fait que les cours continuent donne aux enfants un soutien et une sécurité. «Les enfants doivent remarquer: je peux poser mes questions, mais c'est aussi bien si je peux, pour un moment, retourner à la normalité», a déclaré Romaine Schnyder.

Poursuivre l'année scolaire

Romaine Schnyder et une autre psychologue étaient sur place lundi pour accompagner l'école lors du premier jour de classe après la rupture du glacier de Birch. Les deux psychologues étaient aussi à la disposition des parents.

Il n'y avait plus d'école depuis longtemps dans le village de Blatten, enseveli la semaine dernière par l'éboulement d'une montagne et d'un glacier. Les élèves du primaire sont scolarisés dans le village voisin de Wiler, tandis que les élèves du secondaire se rendent à Kippel. Selon le Service valaisan de l'enseignement, des réflexions sont en cours pour savoir comment l'année scolaire doit se terminer.

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