La Suisse est «à mille lieues» de trouver un accord en politique intérieur sur la protection des salaires et les assurances sociales, explique-t-il dans un entretien diffusé lundi par la Neue Zuercher Zeitung. «Aucune solution, qui soit soutenue par les forces importantes en Suisse, n'est en vue».
Avec un tel scénario, l'UE va «obligatoirement» craindre qu'une solution va échouer en Suisse, comme avec l'accord-cadre, ajoute le conseiller national zougois. «Les nouvelles discussions avec l'UE, que le Conseil fédéral a entamées, semblent déjà déboucher sur la même impasse».
Gerhard Pfister demande en outre au gouvernement fédéral de mener les discussions en Suisse «en personne». «Cela ne peut pas être délégué».
En n'assumant pas sa responsabilité de direction, le Conseil fédéral a mis la Suisse «dans le pétrin», lâche le président du Centre. De plus, «il n'en fait pas assez pour restaurer la confiance», ajoute-t-il, soulignant qu'il ne faut pas repousser le sujet après les élections législatives fédérales de 2023.
(ATS)