«Et vous, vous faites quoi dans la vie?»
Le conseiller fédéral Albert Rösti est passé incognito chez la coiffeuse

Le conseiller fédéral Albert Rösti révèle dans un podcast qu'il n'a pas été reconnu chez la coiffeuse récemment. Etonné au départ, il se dit toutefois soulagé.
Publié: 19:27 heures
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«Comment se fait-il qu'elle ne me connaisse pas?», s'est récemment demandé Albert Rösti.
Photo: keystone-sda.ch
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Céline Zahno

Une fois à la tête du pays, les conseillers fédéraux n'ont quasiment plus de vie privée. «Parfois, ils m'arrachent littéralement mon mari des bras», racontait lors d'une interview Theres Rösti, épouse du conseiller fédéral Albert Rösti.

Toutefois, contrairement à d'autres pays, les figures du gouvernement suisse ne sont pas toujours connues aux yeux de tous. C'est ce qui est récemment arrivé au ministre de l'Environnement Albert Rösti, comme il l'a raconté dans un podcast. Il explique s'être rendu chez un coiffeur à la gare de Berne. Personne ne semble avoir vraiment réagi lorsqu'il est entré dans le salon.

Au cours de la conversation, la coiffeuse lui a demandé ce qu'il faisait dans la vie. Ce à quoi il a répondu: «Je suis conseiller fédéral.» «Comment se fait-il qu'elle ne me connaisse pas ?», s'est-il alors demandé, un peu incrédule. Mais dans un deuxième temps, Albert Rösti affirme avoir trouvé cela «merveilleux». Au vu de la pression de son métier, le fait de pouvoir se rendre incognito quelque part – en l'occurrence chez le coiffeur – «est vraiment agréable». 

S'accorder une demi-journée par semaine

Dans le podcast, Albert Rösti a parlé un peu plus en détail de sa vie privée. Son parti, l'Union démocratique du centre (UDC), confie qu'il tente de s'accorder au moins une demi-journée de libre par semaine.

L'occasion pour lui de faire du vélo ou du jogging avec sa femme. Le dimanche soir, avant une semaine difficile, il regarde volontiers un film de Rosamunde Pilcher à la télévision. Albert Rösti a également donné des détails sur ses goûts alimentaires – ou plutôt sur ses aversions. Il confie ne «pas trop aimer les légumes», particulièrement les choux de Bruxelles. 

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