Arroser une fois par semaine
Bâle a la solution pour garder la pelouse verte, elle éduque ses plantes à mieux gérer l'eau

En cette période de canicule, les parcs de Bâle-Ville sont arrosés abondamment, mais seulement une fois par semaine afin d'éduquer les plantes à mieux gérer l'eau. Contrairement à la campagne environnante, la ville n'a pas à craindre de pénurie d'eau, grâce au Rhin.
Publié: 19.07.2022 à 16:42 heures
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Les parcs de la ville de Bâle sont arrosés abondamment une fois par semaine pendant les périodes de canicule. La ville n'a pas à craindre une pénurie d'eau, car la nappe phréatique est alimentée en permanence par le Rhin.
Photo: GEORGIOS KEFALAS

Deux jets pulvérisent de l’eau sur la pelouse du parc Horburg, mardi matin dans le Petit-Bâle. Avec la lumière matinale, des arcs-en-ciel se forment dans les rideaux d’eau. Le parc est encore désert, seul un enfant s’amuse sous les jets d’eau.

Comme tous ses collègues du Service horticole de la ville, Gabi Schmid est bien occupée durant ces jours de canicule. La ville n’arrose pas ses parcs en permanence, car ça ne ferait pas de bien aux pelouses. L’arrosage est hebdomadaire et abondant, environ 20 litres par mètre carré.

«Nous éduquons ainsi les plantes»

«Nous éduquons ainsi les plantes», explique Gabi Schmid. Arrosées une seule fois par semaine, elles sont incitées à enfoncer leurs racines plus profondément dans le sol au lieu de seulement les étendre près de la surface.

L’arrosage se fait avec de l’eau potable normale. Contrairement à la campagne environnante, la ville n’a pas à craindre de pénurie d’eau, car la nappe phréatique est alimentée en permanence par le Rhin, explique Erik Rummer, porte-parole des Services industriels de Bâle (IWB).

Manque de personnel

Si les pelouses dans les parcs ne sont pas partout d’un vert éclatant, ce n’est pas dû à un manque d’eau dans la ville, mais aux capacités limitées en personnel. Avec ses 250 hectares de surface naturelle, le service horticole doit fixer des priorités. «Nous n’avons pas d’autre choix que de laisser les surfaces périphériques des parcs se dessécher en surface», explique Gabi Schmid.

Les 26’000 arbres que compte la ville sont aussi arrosés. En période de canicule, les arbres les plus jeunes reçoivent même une généreuse ration d’eau supplémentaire.

(ATS)

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