«La pire chose aurait été qu'on transforme ce souvenir en une relique posée là qui ne volerait plus», dit à l'AFP Mathieu Lehanneur, le designer qui l'a imaginée, «très ému» par son retour. Pendant les JO, «c'était un prototype qui avait été pensé pour la durée des Jeux olympiques et paralympiques. Donc lorsque la décision a été prise par la présidence de la République de la faire revenir, il a fallu revoir toute la partie technique.»
La nouvelle vasque, ou «anneau-flamme» de plus de vingt mètres de diamètre, accrochée à son ballon à hélium doit s'envoler chaque soir jusqu'au 14 septembre depuis le jardin des Tuileries. Cette séquence sera renouvelée chaque été jusqu'aux Jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles en 2028.
Envols nocturnes
Le site internet vasqueparis2024.fr permettra au grand public de connaître les horaires de chaque envol nocturne, voire leur éventuelle annulation en fonction des conditions météorologiques.
Sous la vasque, où s'affairent des techniciens qui seront «cinq chaque soir», une salle des machines abrite quantité de câbles, un compresseur ainsi qu'un treuil hydro-électrique «pour freiner le ballon à hélium dans sa montée et tirer dessus pendant sa descente», dit Jérôme Giacomoni, président du groupe Aérophile qui a conçu le ballon.
Cette «bulle remplie de 6200 m3 d'hélium, plus léger que l'air, va permettre de lever environ trois tonnes (vasque, câbles, éléments annexes), à l'endroit même où le tout premier ballon à gaz du physicien Jacques Charles s'est élevé le 1er décembre 1783», ajoute-t-il.