Lundi, le président américain Joe Biden a rendu visite à son homologue Volodymyr Zelensky à Kiev. Au même moment, selon CNN, un missile balistique intercontinental était testé en Russie – mais l'essai a échoué.
Le test portait sur un missile Sarmat (RS-28). Le missile, également appelé Satan II par l'OTAN, a, selon le site web armyrecognition une portée de 18'000 kilomètres – suffisamment pour atteindre n'importe quelle cible dans le monde. Elle est capable de tirer des ogives nucléaires. En avril 2022, Satan II a déjà été testé avec succès.
Suite à cela, Vladimir Poutine avait vanté le RS-28 comme étant «d'une technologie supérieure». Il avait alors averti que le Satan II «donnerait à réfléchir à ceux qui tentent de menacer la Russie».
Vladimir Poutine a gardé le silence sur cet essai
Comme le rapporte CNN, les Etats-Unis étaient informés du test de missile. Un fonctionnaire déclare à la chaîne que le test ne représentait aucun danger pour les Etats-Unis. Les spécialistes américains doutent d'une supériorité technologique, car le Satan II ressemble à ses prédécesseurs.
Mais contrairement à avril, les Russes ont cette fois-ci échoué à tester le missile. Dans son discours de lundi, le président russe n'a fait aucune mention de ce test, ce qui, selon les Etats-Unis, indique que le missile n'est pas opérationnel.
Une série de tests ratés
Le test de missile de lundi n'est pas le premier à échouer. En novembre déjà, les Russes avaient testé sans succès l'arme miracle de Poutine, une torpille nucléaire nommée Poséidon.
Les membres de l'armée de l'air nord-américaine surveillent la situation de près. «Nous restons prêts à utiliser une série de moyens de réaction pour défendre l'Amérique du Nord et la souveraineté de l'Arctique», disent-ils à CNN. Le test de missile ne constitue toutefois pas une provocation.