À cause de la pandémie
Starbucks vend plus de café, mais voit ses coûts augmenter

Le géant des cafés Starbucks n'a jamais vendu autant de boissons et snacks qu'au dernier trimestre 2021, mais le groupe américain a aussi dû faire face à l'inflation. Des coûts supplémentaires liés à Omicron et à un marché du travail tendu ont aussi pesé.
Publié: 02.02.2022 à 08:02 heures
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Dernière mise à jour: 02.02.2022 à 08:32 heures
Starbucks, qui a déjà augmenté une partie de ses tarifs en octobre et en janvier, prévoit de nouvelles hausses de prix cette année (archives).
Photo: Gene J. Puskar

La chaîne, qui a déjà augmenté une partie de ses tarifs en octobre et en janvier, prévoit des hausses supplémentaires dans le courant de l'année pour en limiter l'impact, a indiqué son directeur général, Kevin Johnson, lors d'une conférence téléphonique mardi. Le chiffre d'affaires du distributeur de cappuccinos, thés glacés et snacks a grimpé de 19% à 8,1 milliards de dollars au premier trimestre de son année comptable qui s'est terminée le 2 janvier, un niveau jamais atteint auparavant.

Mais «nous avons aussi fait face à une pression des coûts extraordinaires, ce qui a affecté notre marge», a souligné Kevin Johnson. Le bénéfice net du groupe a bondi de 31% à 816 millions de dollars mais rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la mesure préférée des investisseurs, le bénéfice a déçu.

La propagation du variant Omicron a notamment conduit à des coûts supplémentaires, en amplifiant par exemple la pénurie de main-d'oeuvre dans la chaîne d'approvisionnement du groupe. L'entreprise a aussi payé plus pour continuer à rémunérer ses salariés atteints du virus et devant rester chez eux, tout en recrutant et formant de nouveaux arrivés.

Starbucks s'attend à ce que les problèmes dans la chaîne d'approvisionnement «persistent à court terme», a souligné Kevin Johnson. Alors que le groupe fait face aux revendications grandissantes de salariés souhaitant se syndiquer aux Etats-Unis, le responsable n'a pas évoqué directement le sujet mardi soir.

«Nous restons convaincus que l'investissement de 1 milliard de dollars dans les salaires des employés que nous avons annoncé (en octobre) est le bon investissement à long terme pour nous assurer que nous avons les meilleurs talents pour soutenir notre entreprise», a-t-il souligné. Le groupe avait alors indiqué vouloir augmenter d'ici l'été 2022 le salaire moyen de ses salariés aux Etats-Unis à 17 dollars de l'heure, avec un salaire minimum compris entre 15 et 23 dollars en fonction des régions.

(ATS)

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