En 2018 déjà, le président russe Vladimir Poutine annonçait la construction d'un missile nucléaire hypermoderne. De nouvelles images ont récemment dévoilé le dernier bijou technologique de l'armée russe... Son nom: l'«Avangard».
Sur les images de présentation, le missile hypersonique est chargé dans un silo de lancement, au sud de la Russie. Selon les autorités russes, l'«Avangard» serait en effet si puissant qu'il doit être placé en orbite à l'aide d'une fusée, avant d'être éjecté pour entamer sa trajectoire meurtrière.
L'«Avangard peut atteindre des vitesses allant jusqu'à 34'000 km/h... C'est 27 fois la vitesse du son! Le missile serait même trop rapide pour qu'un système de défense antimissile, quel qu'il soit, puisse le localiser ou l'intercepter. À vrai dire, le missile se trouve tellement longtemps en orbite, à des distances élevées, qu'il n'apparaît même pas sur les écrans de l'ennemi.
Toujours selon les autorités russes, le missile ne refait surface sur les systèmes de surveillance ennemis que lorsqu'il entre à nouveau dans l'atmosphère, peu de temps avant l'impact, soit à 500 kilomètres environ de sa cible.
En raison de la chaleur extrême dégagée en surface par le missile, un bouclier thermique a été spécialement conçu pour permettre à l'«Avangard» de résister à des températures allant de 2000 à 2500 degrés. La vitesse diminue nettement lors de l'entrée dans l'atmosphère, où l'on n'atteint plus «que» des vitesses allant de 14 à 15 fois la vitesse du son.
L'«Avangard» peut transporter des charges nucléaires
Le ministère russe de la Défense a indiqué que des cibles définies à l'avance avaient été atteintes «à quelques mètres près» lors de tests. Ces données ne peuvent toutefois pas être vérifiées de manière indépendante.
Enfin, l'«Avangard» peut également transporter des charges nucléaires, mais aucune information sur la puissance des explosifs n'a été communiquée par le Kremlin.
Les Etats-Unis et la Chine sont également en train de développer leur propre missile hypersonique.