Le crime passionnel réfuté
Il refuse la demande de divorce de sa femme et l'assassine

Un homme de 50 ans restera en prison 20 ans pour avoir assassiné sa femme à Zurich en 2021. Le Tribunal fédéral a confirmé la condamnation, jugeant que l'acte était planifié et non un crime passionnel comme le prétendait l'accusé.
Publié: 12:00 heures
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Un homme de 50 ans restera en prison 20 ans pour avoir assassiné sa femme à Zurich en 2021
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Tribunal fédéral confirme la condamnation à 20 ans de prison prononcée contre un Turc d'origine kurde pour l'assassinat de sa femme. L'homme ne supportait pas que celle-ci ait demandé le divorce et rencontré un nouveau compagnon.

Agé aujourd'hui de 50 ans, le condamné avait frappé de plusieurs coups de couteau la victime devant la porte du domicile de celle-ci le 13 octobre 2021. Outre la peine privative de liberté, la justice zurichoise a prononcé l'expulsion pour 15 ans du territoire suisse, indique le Tribunal fédéral jeudi.

Le recourant critiquait plusieurs points, dont la qualification d'assassinat et la quotité de la peine. Ainsi, il demandait à être condamné pour meurtre passionnel uniquement. Les juges de Mon Repos ont rejeté tous ses griefs et considéré que les motivations de la Cour suprême du canton de Zurich étaient conformes au droit fédéral.

Acte planifié

La 1ère Cour de droit pénal a confirmé le point de vue de l'instance précédente selon lequel l'auteur avait planifié son acte. Le jour des faits, il s'était rendu au foyer où sa femme rendait visite à leurs deux enfants communs. Lorsqu'une collaboratrice de l'institution l'avait aperçu, il avait affirmé être un ami et s'était éloigné. Le soir, il avait attendu sa femme devant son domicile bien qu'une interdiction de périmètre ait déjà été prononcée contre lui.

Le recourant n'en était pas à sa première condamnation. Après avoir purgé début octobre 2021 une peine de près de 3 ans avec sursis partiel pour tentative de contrainte et d'escroquerie, il s'était rendu chez son épouse au mépris de l'interdiction signifiée par la justice. Il avait alors menacé sa femme et frappé son nouveau compagnon. Celle-ci avait porté plainte et le condamné avait été interrogé par la police quelques heures avant l'assassinat. 

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