Elle n'a que onze ans, des protèges-tibias sales et un ballon toujours à portée de main. Argjira semble toujours penser au prochain match: de l’école à l’entraînement, de l’entraînement au salon et du salon au terrain. «Mon plus grand rêve, c’est de devenir une footballeuse professionnelle reconnue. En Suisse, en Europe ou même dans le monde entier.»
Quand personne n’est dispo, elle joue contre le mur et quand il pleut, elle s’entraîne dans le couloir.
Technique, dribbles et un match à la fin. Argjira aime tout. Le week-end, c’est match ou tournoi, de préférence ainsi: «On jouait en salle, en Thurgovie. J’ai marqué un but important qui nous a envoyés en finale. Tout le monde a crié: mon équipe, mon entraîneur, tout le public.» C’est à ce moment qu’elle a compris que l’entraînement portait ses fruits.
Quand on la regarde, ce n’est pas une ambition acharnée qu’on voit, mais quelque chose de plus calme: une volonté indomptable de persévérer.
Ce que demandent les filles, ce n’est pas un bonus
«Je souhaite que toutes les filles qui aiment le foot aient les mêmes chances que les garçons. Le football est pour tout le monde.», déclare Argjira. Qu’on les prenne au sérieux. Qu’elles gardent confiance.
Elle connaît la différence entre être acceptée et vraiment faire partie de l’équipe. Ça commence petit: une coach qui croit en elle. Des parents qui l’emmènent, viennent la chercher, grelottent sur la ligne de touche («Ils me soutiennent beaucoup, surtout ma maman.»). Une équipe qui ne se contente pas de la laisser courir, mais lui fait des passes quand elle est démarquée. Et des partenaires principaux de l'Association suisse de football (ASF) comme UBS, qui s’engagent pour la relève et aident les talents à percer.
Argjira n'est pas seule à faire ces expériences. Et ne l'aurait pas fait non plus auparavant. Sydney Schertenleib (18 ans), aujourd’hui au FC Barcelone, se souvient: «Moi, c’était dans la rue, où je jouais avec les garçons, où on se disputait parfois. Courir dehors jusqu’à l’épuisement, se battre, jouer.» Ce n’est pas juste l’enfance. C’est le début. Et parfois, la meilleure école.
Le courage de jouer
Au Grasshopper Club Zürich, où Argjira joue actuellement, Noemi Ivelj (18 ans) est un modèle. Elle connaît le parcours de l’intérieur: «Sois courageuse, joue librement, amuse-toi dans ce que tu fais.» Ce n’est pas une phrase en l’air, c’est une ligne de conduite qui tient dans le temps. Car il n’est pas facile d’être celle qui ouvre la voie.
UBS s'est fixé pour objectif de rendre de telles voies plus praticables. Le football doit être accessible à tous. Avec le programme «UBS Football for Girls», UBS encourage de manière ciblée les filles en leur fournissant du matériel d'entraînement pour les écoles et les clubs. Cela crée des espaces de jeu. Pour les talents. Pour demain.
UBS s'est fixé pour objectif de rendre de telles voies plus praticables. Le football doit être accessible à tous. Avec le programme «UBS Football for Girls», UBS encourage de manière ciblée les filles en leur fournissant du matériel d'entraînement pour les écoles et les clubs. Cela crée des espaces de jeu. Pour les talents. Pour demain.
Naomi Luyet (19 ans), championne avec Young Boys, bientôt à Hoffenheim, a elle aussi été une jeune joueuse, il n'y a pas si longtemps. Elle sait reconnaître un talent: «Certaines ont d’emblée un feeling particulier avec le ballon. Tout semble plus facile pour elles.» Mais rien n’est facile si personne ne regarde. Le rêve d’un Euro à domicile s’est envolé, malheureusement le tournoi arrive trop tôt après la blessure, mais pour la footballeuse de l’année en titre, bien des rêves et opportunités restent à venir.
Argjira le sait. Elle aussi a eu des phases de doute. Se demander si elle était assez bonne. Si quelqu’un la remarquait. Son idole, c’est Alayah Pilgrim (22 ans), aujourd’hui à la Roma. Cette dernière se souvient précisément de son déclic: «Le respect que me montraient les garçons à l’école, ça m’a fascinée.» Depuis la semaine dernière, une fresque murale d’Alayah Pilgrim trône dans son ancienne école primaire à Muri (AG). Pile là où son rêve à commencé.
«Fais-le, c'est tout». Ça semble simple. C'est souvent le cas.
Aujourd'hui, Argjira est elle-même quelqu'un que les autres filles admirent. Pas encore à grande échelle. Mais dans la cour de récréation. A l'entraînement, lors des matchs. Que conseille-t-elle aux filles de son âge qui souhaitent également jouer au football? «Ose! Le foot, c'est tellement amusant. Tu rencontres des gens formidables. Et si tu aimes ça, fais-le tout simplement. Tu ne le regretteras pas».
Sur un mur est accroché le poster de la Nati, comme un signe, un objectif, un rappel quotidien. C'est précisément ce poster qui sera joint à l'Illustré du 3 juillet. Pour toutes celles qui rêvent, comme Argjira.
Quand elle en parle, sa voix s’accélère. «J’adore la vitesse, les émotions. Chaque fille joue pour l’autre.» Et parfois aussi contre soi-même. Elle sait déjà qu’on ne gagne pas tous les matchs. Qu’il y a aussi des larmes. Des déceptions. De la fatigue. Ce chemin n’est pas un conte de fées, mais une chance.
Lia Wälti (32 ans) le comprendrait. Capitaine de la Nati, elle est une meneuse réaliste. «Un revers n’est pas forcément un recul. Souvent, c’est là qu’on grandit le plus.»
Un banc qui représente plus qu’une pause
Il y a ce banc. Pas en bois, mais plein de sens. Il ne se trouve pas au bord du terrain, mais au cœur d’une idée. Le banc des opportunités d’UBS rend visible ce que permet l’initiative «UBS Football for Girls»: créer de l’espace, pas des barrières. Ce banc n’est pas un symbole d’attente, mais de potentiel. Argjira y est assise. À ses côtés: d’autres filles. De douze ans, huit ans, dix-sept ans. Toutes en maillot. Toutes prêtes.
«Le foot, c’est juste mon élément», dit Argjira. Et ça, ce n’est pas un slogan. Juste la vérité.
Quand on s’assied à côté d’elle sur ce banc, on ne reçoit rien de tout cuit. Mais parfois, un regard, un geste de confiance, une passe en profondeur suffisent. Car des petits rêves peuvent naître de grandes chances.
Les grandes chances commencent souvent par de petits gestes. Par exemple, avec une couverture sous laquelle on peut rêver en grand. Gagnez l’une des 25 couvertures UBS aux couleurs du maillot de la Nati et profitez-en pour vous installer confortablement. Que ce soit sur le canapé ou lors du prochain match à l’extérieur, cette couverture vous rappellera que chaque rêve compte et qu’il vaut la peine d’y croire. Participez grâce au formulaire ci-dessous.
Les grandes chances commencent souvent par de petits gestes. Par exemple, avec une couverture sous laquelle on peut rêver en grand. Gagnez l’une des 25 couvertures UBS aux couleurs du maillot de la Nati et profitez-en pour vous installer confortablement. Que ce soit sur le canapé ou lors du prochain match à l’extérieur, cette couverture vous rappellera que chaque rêve compte et qu’il vaut la peine d’y croire. Participez grâce au formulaire ci-dessous.
Cet article a été réalisé par le Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière rédactionnelle et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
Contact: E-mail à Brand Studio
Cet article a été réalisé par le Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière rédactionnelle et répondent aux exigences de qualité de Ringier.
Contact: E-mail à Brand Studio