Unia a déposé une requête de conciliation auprès des prud’hommes de Neuchâtel contre Singer, révèle la RTS. L'entreprise horlogère imposait à ses employés de timbrer leurs pauses-toilettes.
Selon le syndicat, cette pratique discrimine les femmes, contraintes de passer plus de temps aux toilettes en raison de facteurs physiologiques et vestimentaires. Céline Moreau, avocate d’Unia, dénonce une mesure incompatible avec les engagements de Singer en matière de responsabilité sociale, rapporte le média de service public
«No comment» de l'entreprise
Malgré une mise en demeure le 12 novembre, Singer a répondu qu’elle organiserait une consultation interne, avec des résultats attendus pour février 2025. Une réponse jugée insuffisante par Unia, qui insiste sur l’interdiction légale des discriminations au travail.
Si la conciliation échoue, le tribunal tranchera. Singer, contactée par la RTS, déclare attendre la notification officielle de la requête et n’apporte aucun commentaire supplémentaire.