Les entreprises doivent prendre des mesures pour lutter contre le harcèlement sexuel. Près de 60% des employées ont déjà été confrontées à des comportements sexistes ou du harcèlement sexuel dans le cadre de leur vie professionnelle, selon l'Union syndicale suisse.
Lors de son congrès féministe, qui s'est ouvert vendredi à Berne, l'USS a affirmé que les inspecteurs du travail devaient «enfin» contrôler systématiquement si la loi est respectée. Elle a aussi appelé à reconnaître le harcèlement sexuel comme cause de maladies professionnelles.
D'un point de vue juridique, la situation est claire, selon elle: le harcèlement sexuel dans une relation de travail constitue une atteinte à la personnalité et à la santé, ainsi qu'une forme particulière de discrimination «basée sur le sexe», telle que définie dans l'article 4 de la loi fédérale sur l'égalité.
Les employeurs ont donc l'obligation de protéger leurs employés contre toute forme de discrimination, de harcèlement et de violence sur leur lieu de travail. Les participants au congrès ont appuyé leurs revendications par une action collective et visuelle sous le mot d'ordre «Tolérance zéro face au harcèlement».
Contrôles externes exigés
Selon l'USS, une entreprise sur cinq n'a pas de mesures de prévention et d'intervention. Les contrôles externes effectués par l'inspection du travail ou les autorités de la formation professionnelle font eux aussi largement défaut.
Les participants au congrès ont exigé du Parlement qu'il ratifie la convention 190 de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Les Chambres fédérales avaient renvoyé le projet au Conseil fédéral en 2023, en demandant d'abord une procédure de consultation à ce sujet. Le gouvernement a donné suite en avril dernier, en ouvrant une telle procédure de consultation qui s'est achevée le 20 août dernier. A ses yeux, cette ratification est «conforme à la politique étrangère et économique» de la Suisse.
Ce 15e congrès féministe de l'USS dure jusqu'à samedi. Il rassemble les femmes et les personnes transgenres, intersexuelles, non binaires et agenres membres de différentes fédérations de la faîtière syndicale. Les participants à ce congrès doivent discuter durant deux jours des progrès et des défis dans le domaine de l'égalité au travail. Les points forts de cette année sont le harcèlement sexuel, la santé au travail et les différences de salaires entre femmes et hommes.
Vous, ou l'une de vos proches, êtes victime de violences de la part d'un partenaire ou d'un proche? Voici les ressources auxquelles vous pouvez faire appel.
En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.
Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.
- Solidarité Femmes Bienne
032 322 03 44
9-12h et 14-20h
Mercredi: 14-20h
Samedi: 10-12h
Dimanche: 17-20h - Solidarité Femmes et Centre LAVI Fribourg
info@sf-lavi.ch
026 322 22 02 9-12h et 14h-18h
Ligne de nuit 19h-7h
Weekends et jours fériés: 11–17h - AVVEC Genève
info@avvec.ch
022 797 10 10 - Au cœur des Grottes, Genève
022 338 24 80
Lu-Ve 8h30-12h - Ligne d’écoute en matière de violence domestiques Genève
0840 11 01 10 - Centre d’accueil Malley Prairie, Lausanne
021 620 76 76
Non—stop - Maison de Neuchâtel SAVI
savi.ne@ne.ch
032 889 66 49 - SAVI La Chaux-de-Fonds
savi.cdf@ne.ch
032 889 66 52 - Unité de médecine des violences (UMV)
Consultation médico-légale - Bureau fédéral de l’égalité
- LAVI. Aide aux victimes d’infractions
- Fédération solidarité femmes Suisse
- Brava – ehemals TERRE DES FEMMES Schweiz
076 725 91 21
Lundi à Mercredi 14h-16h
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