La Suisse veut renforcer «l'efficience» du Conseil de sécurité de l'ONU lors de sa présidence en mai. Malgré les tensions observées depuis le début de la période où Moscou a commencé à piloter l'organe (début avril), elle ne parle pas de besoin d'«apaiser» celui-ci.
«la Russie fait un travail correct»
Globalement, «la Russie fait un travail correct» comme présidente face aux situations d'urgence, a affirmé mardi à la presse l'ambassadrice suisse à l'ONU à New York Pascale Baeriswyl. Exception faite toutefois de certaines discussions thématiques où elle a fait preuve de «désinformation».
Contrairement à cinq pays, la Suisse n'avait pas quitté la salle début avril lors d'un débat auquel avait participé la commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, sous mandat d'arrêt international pour crime de guerre. Mais elle n'était pas représentée par Pascale Baeriswyl à cette réunion et avait fait part de sa désapprobation.
«La Suisse ne va pas reprendre le Conseil pour l'apaiser», a aussi affirmé l'ambassadrice.
(ATS)