Pour bien commencer cette journée qui s'annonce pluvieuse pour une grande partie de la Suisse, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un tour d'horizon des actus suisses du jour. Alors que nous réserve ce mercredi 27 août? Réponse:
Le plus gros silure jamais pêché en Suisse
Un silure géant de 2,43 m pour 100,5 kg, le plus gros jamais capturé en Suisse, a été pêché au large de Bevaix (NE) par deux pêcheurs professionnels neuchâtelois, vendredi dernier. Ce spécimen, en cours d’homologation, pourrait devenir le nouveau record suisse, affirme «ArcInfo». L'un des pêcheurs a lutté 25 minutes pour fatiguer le spécimen avant de mettre dix minutes pour le hisser à bord de sa barque, pas plus large que le poisson. Favorisé par le réchauffement climatique, ce géant des lacs peut atteindre des mensurations impressionnantes: le record mondial s’élève à 2,85 m. Le poisson a été rapidement découpé pour conserver sa qualité de consommation, après photos et vidéos envoyées à la Fédération suisse de pêche. Selon les deux professionnels, ce record national pourrait rapidement être battu: «cette espèce grandit vite, il est certain que des poissons de trois mètres existent dans le lac de Neuchâtel.»
Les preuves issues de messageries en ligne sur la sellette
Le Tribunal supérieur de Zurich (instance cantonale) a estimé que des échanges interceptés sur des messageries en ligne ne peuvent pas être utilisés comme preuves, révèle la «Neue Zürcher Zeitung». Il reste à savoir si l’affaire sera portée devant le Tribunal fédéral. Si cette décision était confirmée, plusieurs dizaines de grandes enquêtes pourraient en pâtir. La Suisse deviendrait alors le premier pays d’Europe où les autorités ne pourraient plus exploiter ce type de données. Le cas examiné concerne un trafic de drogue à grande échelle: des enquêteurs français ont transmis des données à la justice zurichoise, parmi celles-ci figurent des tchats. Pour le tribunal, cette démarche viole le principe de territorialité.
Une policière volait... lors de cambriolages
Une ex-policière de Nyon Région a été condamnée à trois ans de prison, dont un ferme, pour avoir commis divers délits dans l’exercice de ses fonctions. Le Tribunal correctionnel de «La Côte» a jugé sa culpabilité «très lourde»: elle a «exploité sans scrupule la confiance placée en elle par sa hiérarchie et son uniforme (...) par appât du gain», rapporte «La Côte». L’enquête a montré qu’elle avait volé des bijoux lors de cambriolages, détourné plus de 11'000 francs d’amendes, transmis des informations confidentielles à des tiers et volé des objets aux objets trouvés. Arrêtée en 2021, elle a tenté de faire disparaître une preuve et multiplié les mensonges. La trentenaire, mère de famille, est interdite d’exercer dans la sécurité ou la justice durant cinq ans. Elle pourra, sous conditions, purger sa peine ferme sous surveillance électronique.
Un éleveur vaudois condamné pour l'agonie de ses agneaux
Le Tribunal de police de Lausanne a condamné deux agriculteurs de la Ville pour mauvais traitements envers les animaux à Sauvabelin. Le chef d’exploitation, jugé lourdement responsable pour avoir négligé vermifuge et soins, écope de 12 mois de prison avec sursis, rapporte «24 heures». «Votre culpabilité est extrêmement lourde, vous n’avez manifesté aucune prise de conscience», a souligné le juge. Le chef d'exploitation avait sciemment renoncé à vermifuger ses agneaux, à les soigner lorsqu’ils ont été infestés et les faisait placer, à l’agonie, en bétaillère, refusant de les faire euthanasier. D’autres mauvais traitements, envers les cochons laineux par exemple, sont aussi retenus. Son employé, qui avait signalé les problèmes, mais étouffé deux agneaux «par pitié», a été puni d'une amende de 100 francs avec sursis. L’avocat du chef d'exploitation a annoncé un appel.
Le FC Aarau mandate une enquête sur son directeur sportif
Une procédure interne est en cours contre le directeur sportif du FC Aarau, Boris Zverotic. Le conseil d’administration du club de Challenge League a mandaté une enquête externe après une série d’accusations émises depuis plusieurs semaines par diverses personnes, selon CH Media. Ces accusations concerneraient les transferts, mais aucune preuve n’a été apportée à ce jour. Le club affirme soutenir son directeur sportif, qui continue d’exercer sa fonction. «Les accusations portées contre moi par des tiers sont infondées», a déclaré Boris Zverotic, ajoutant accueillir favorablement l’enquête.