Des accords transfrontaliers visant à améliorer les infrastructures de mobilité de la région ont été signés jeudi à Genève. Le canton veut financer à hauteur de 39,5 millions de francs des projets situés en France voisine. Le peuple devrait avoir le dernier mot. Le projet de loi pour un crédit d'investissement, qui vient d'être déposé par le Conseil d'Etat, est assorti d'une clause de référendum obligatoire. Pierre Maudet, chef du Département des mobilités (DSM) envisage une votation d'ici environ une année, soit le temps pour le Grand Conseil de se pencher sur ce sujet.
Ce premier train de mesures, qui bénéficie d'un cofinancement paritaire de la part des partenaires français, devrait être suivi d'autres projets pour un total de 182 millions de francs à l'horizon 2032. «C'est un moment historique qui marque un tournant dans l'avenir du bassin transfrontalier», a relevé le conseiller d'Etat Nicolas Walder, à la tête du Département du territoire.