Les 5 infos suisses du jour
A bout, les profs neuchâtelois craquent face aux élèves ingérables

Au menu de ce jeudi 6 novembre: les profs neuchâtelois au bord de la crise, une initiative solaire sauvée, l'OPAd lutte contre la violence à Genève, la Suisse retient Peter Spuhler, et enfin, la récidive d'une éleveuse d'animaux maltraités.
Publié: 06:51 heures
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Face à la hausse des comportements ingérables chez les élèves, les enseignants neuchâtelois lancent un appel aux autorités.
Photo: Shutterstock

Pour entamer cette nouvelle journée, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un condensé des actualités à ne pas manquer en Suisse en ce jeudi 6 novembre. C'est parti: 

1

Les profs neuchâtelois à bout de nerfs

Face à la multiplication de comportements ingérables chez certains élèves, des enseignants neuchâtelois, soutenus par le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN), lancent un appel aux autorités, rapporte «Arcinfo». Des comportements témoignant d'un refus de la contrariété, de l’autorité et/ou de la vie en société, sont en forte hausse depuis le Covid et épuisent les profs. Deux enseignantes du centre scolaire de la Côte ont présenté mercredi au Landeron un projet lors d'une réunion des syndiqués. Elles ont réuni des témoignages et préparent un courrier aux autorités, appelant leurs collègues à contribuer. Le SAEN rencontrera le 11 décembre la conseillère d’Etat Crystel Graf pour aborder ce problème grandissant, qui touche désormais tous les niveaux scolaires. Les enseignants soulignent la détresse de familles dépassées et s’inquiètent pour les élèves ordinaires, pénalisés par l’attention accaparée par les cas difficiles.

2

Les Verts sauvent in extremis leur initiative solaire

Les Verts ont réuni les signatures nécessaires pour leur initiative sur le solaire. Quatre mois avant l’échéance, le projet semblait pourtant menacé d’échec. Désormais, quelque 125'000 paraphes sont en cours de validation par les communes afin de permettre un dépôt dans les délais, a indiqué la présidente du parti, Lisa Mazzone, à CH Media. Il s’agit de la première initiative populaire lancée par les Verts seuls depuis dix ans. Le texte exige l’instauration d’une obligation d’installation de panneaux solaires sur tous les bâtiments adaptés dans un délai de 15 ans, avec des exceptions prévues uniquement pour des raisons de protection prépondérantes ou si la mesure s'avérait disproportionnée.

3

Genève agit face à la montée des cas de détresse mentale

Face à la hausse des violences et à la complexité des cas qu’il gère, l’Office de protection de l’adulte (OPAd) genevois va créer une équipe mobile spécialisée pour intervenir auprès des bénéficiaires les plus vulnérables et réfractaires, souvent atteints de troubles psychiques. Prévue pour 2025, cette unité comptera, selon la «Tribune de Genève», quatre postes: des travailleurs sociaux hors murs et des infirmiers spécialisés en santé mentale. Elle agira sur le terrain pour prévenir les drames, maintenir le lien avec les usagers et protéger le personnel. Inscrit au budget cantonal, ce projet pilote de quatre ans vise à répondre à une urgence humaine et institutionnelle, en apportant un accompagnement adapté là où le dispositif actuel montre ses limites.

4

Peter Spuhler fait marche arrière sur son exil fiscal

Peter Spuhler ne quittera finalement plus la Suisse. Le patron de Stadler Rail avait fait sensation il y a un peu plus d’un an en déclarant qu’il s’exilerait si l’initiative sur l’impôt sur les successions, portée par les Jeunes Socialistes, était acceptée. Dans une nouvelle interview accordée aux titres Tamedia alémaniques, il explique que la situation s’est apaisée grâce à la clarification du Conseil fédéral, selon laquelle l’impôt ne serait prélevé qu’à l’entrée en vigueur de l’ordonnance. «Il n’est plus nécessaire que j’émigre de manière préventive», a-t-il déclaré. La Suisse votera fin novembre sur cette initiative, qui prévoit un impôt de 50% sur les héritages dépassant 50 millions de francs.

5

L'éleveuse d'animaux maltraités récidive

Déjà condamnée en 2018 à Nyon (VD) pour maltraitance envers cinquante chiens, une sexagénaire désormais installée en France voisine aurait récidivé, rapporte «La Côte». Fin octobre, la SPA Besançon et la gendarmerie ont découvert chez elle plus de cent animaux en détresse et une vingtaine de carcasses en décomposition. Près de 80 chiens, affamés et malades, vivaient dans la saleté. 55 chiens et cinq chats ont été sauvés, mais une trentaine d’animaux restent entre ses mains, les autorités lui laissant une dernière chance de se mettre aux normes. L’intéressée nie toute maltraitance et parle de complot. Une enquête est en cours et plusieurs associations, dont la SPA et 30 millions d’amis, envisagent de porter plainte pour sévices graves et cruauté animale.

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