Elisabeth Baume-Schneider s'est dite mardi «franchement abasourdie» par les révélations de racisme, sexisme et antisémitisme au sein de la police lausannoise, existantes depuis «des mois, des années». La conseillère fédérale parle d'images échangées d'une «brutalité et vulgarité totales».
«En même temps, je suis rassurée du fait que la direction du corps de police ainsi que la Ville de Lausanne et les autorités politiques aient réagi très rapidement et de manière claire», a déclaré la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI) sur les ondes de la RTS. «Certaines personnes ne travailleront plus» dans cette police, a-t-elle souligné.
La formation comme solution
«Le problème du racisme ou de l'antisémitisme n'est pas un problème personnel, d'une petite minorité», constate la socialiste. Il s'agit donc de «véritablement comprendre comment cela peut s'installer et pourquoi on n'a pas en amont des signaux d'alarme pour désamorcer ces processus», dit-elle.
«Et c'est ce qui s'est probablement passé dans le cadre de la police de Lausanne. C'est que visiblement, on n'a pas estimé utile d'en informer la hiérarchie, qui ne pouvait donc pas agir. C'est ça qu'on doit véritablement questionner et trouver des réponses adéquates», ajoute-t-elle. Pour la conseillère fédérale, la formation à ces problématiques est l'une des solutions.