Karin Keller-Sutter s'est fait tirer les oreilles par Emmanuel Macron, tout ça à cause du canton de Genève. L'exclusion progressive des 2500 élèves frontaliers du primaire et secondaire entre 2026 et 2029 est remontée jusqu'au président français, rapporte la «Tribune de Genève» ce mardi 2 septembre.
C'est ce qu'affirme une lettre du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à la députée de la Haute-Savoie à l’Assemblée nationale, Virginie Duby-Muller.
Dans sa lettre rendue publique, le ministre explique que lors de sa rencontre avec la conseillère fédérale à l'Elysée le 1er juillet, Emmanuel Macron a exprimé «son inquiétude et son insatisfaction face à cette décision unilatérale et discriminatoire».
Des pourparlers à venir
Le ministre français ajoute avoir lui-même abordé ce sujet avec Ignazio Cassis le 16 juin. «Soyez assurée de la mobilisation du gouvernement sur ce dossier. Nous partageons pleinement vos préoccupations», poursuit Jean-Noël Barrot.
Il ajoute que l’ambassadrice française en Suisse et la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont demandé un entretien avec le président du Conseil d’Etat, Thierry Apothéloz pour trouver «une solution soutenable» dans «l'intérêt des élèves».