Le choix de la Police cantonale valaisanne d'interdire l'entrée sur son territoire cantonal à 150 gens du voyage, le 15 avril dernier, s'est invité au Grand Conseil vendredi à l'heure des questions. Le Parti socialiste a voulu des éclaircissements quant au blocage de l'autoroute A9 à la hauteur de Saint-Maurice. Les députés Aude Rapin et Clément Borgeaud ont voulu savoir sur quelles bases les décisions d'intervenir et de boucler l'autoroute ont-elles été prises.
Pour le conseiller d'Etat en charge du Département de la sécurité, des institutions et du sport, Stéphane Ganzer, «ce sont bien les gens du voyage et non la Police cantonale qui ont bloqué l'autoroute durant plusieurs heures (ndlr: près de huit heures). Ceux-ci ont en effet refusé à de nombreuses reprises de quitter l’A9, malgré les injonctions claires des polices cantonales vaudoise et valaisanne.»
Question de sécurité
Le choix de fermer l'A9 en direction du canton de Vaud est lié à une question de sécurité. «Des enfants des gens du voyage ayant enjambé la berme centrale pour jouer sur l’autre voie, l’autoroute a encore dû être fermée dans les deux sens pour éviter un drame», a précisé Stéphane Ganzer.
«En pareille circonstance, c'est la La loi fédérale sur la circulation routière qui constitue la base juridique conférant à la Police cantonale de prendre de telles mesures», a rappelé Stéphane Ganzer.