Un nombre record de violations
Les politiciennes plus exposées aux menaces que leurs collègues

L'Union interparlementaire (UIP) à Genève signale une hausse sans précédent des violations des droits des parlementaires. Plus de 1000 cas ont été discutés cette année, impliquant 58 pays, avec une augmentation notable des cas concernant les femmes.
Céline Vara, consèillere d'Etat de Neuchâtel, le 30 octobre 2025
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Le nombre de violations des droits des parlementaires discutés par l'Union interparlementaire (UIP) a dépassé cette année pour la première fois la barre des 1000 cas. Celui des pays abordés, 58, est lui aussi sans précédent, a affirmé vendredi l'organisation à Genève.

Le nombre de cas qui portent sur des femmes progresse également chaque année, selon le Comité des droits de l'homme des parlementaires à l'UIP. Il s'est établi à près de 230. Les violations contre les hommes se multiplient moins rapidement.

Comme l'année dernière, la plupart des discussions sont liées à des parlementaires d'opposition. La part cette année a atteint 83%. Ces personnes sont davantage exposées à la menace de la suspension ou de la perte de leur mandat, tout comme à des violations de leurs libertés fondamentales.

Par région, parmi les près de 1030 cas, environ un tiers ont eu lieu en Asie, comme l'année dernière. Suivent le Moyen-Orient, l'Afrique, le continent américain et l'Europe, où le nombre d plaintes est passé de plus 70 à 118. En revanche, des dizaines de cas dans plusieurs pays asiatiques, sud-américain et africains ont pu trouver une solution, affirme aussi le comité.

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