Le nombre de violations des droits des parlementaires discutés par l'Union interparlementaire (UIP) a dépassé cette année pour la première fois la barre des 1000 cas. Celui des pays abordés, 58, est lui aussi sans précédent, a affirmé vendredi l'organisation à Genève.
Le nombre de cas qui portent sur des femmes progresse également chaque année, selon le Comité des droits de l'homme des parlementaires à l'UIP. Il s'est établi à près de 230. Les violations contre les hommes se multiplient moins rapidement.
Comme l'année dernière, la plupart des discussions sont liées à des parlementaires d'opposition. La part cette année a atteint 83%. Ces personnes sont davantage exposées à la menace de la suspension ou de la perte de leur mandat, tout comme à des violations de leurs libertés fondamentales.
Par région, parmi les près de 1030 cas, environ un tiers ont eu lieu en Asie, comme l'année dernière. Suivent le Moyen-Orient, l'Afrique, le continent américain et l'Europe, où le nombre d plaintes est passé de plus 70 à 118. En revanche, des dizaines de cas dans plusieurs pays asiatiques, sud-américain et africains ont pu trouver une solution, affirme aussi le comité.