Lutte contre la pénurie de logements
Lausanne teste un projet pilote pour échanger plus facilement les appartements devenus trop grands

De nombreuses personnes occupent des logements trop grands pour elles. Mais déménager n'est pas toujours avantageux... Lausanne tente un projet pour faciliter les échanges et tenter de palier la pénurie d'appartements, rapporte la RTS.
Publié: 18.02.2024 à 21:00 heures
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Dernière mise à jour: 19.02.2024 à 13:09 heures
Lausanne, à l'image de Genève ou Zurich, souffre de la pénurie de logements. L'échange d'appartements peut être une solution pour inviter les locataires à ne pas occuper des espaces bien trop grands pour eux.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Divorce, décès d'un conjoint, enfants qui prennent leur envol... Les raisons qui amènent certains locataires à occuper des logements trop grands pour eux sont multiples. Seulement voilà. Entre un cinq pièces à 2000 francs par mois, car loué depuis trente ans, et un studio au même prix... Le choix est vite fait. Et les incitations à faire déménager les seniors sont rares.

La ville de Lausanne tente un projet pour palier la pénurie de logements qui la frappe, indique le «12h30» de La Première, chaîne de la Radio télévision suisse (RTS). L'idée est née d'une collaboration entre la capitale vaudoise et la Société immobilière lausannoise pour le logement.

Les seniors chez eux plutôt qu'à l'EMS

Les seniors et les familles locataires de la Ville seront directement contactées, indique au micro de la RTS la conseillère municipale chargée du logement. «On va leur proposer (des échanges) sans rien imposer», résume Natacha Litzistorf. L'un des buts visés est de permettre aux personnes âgées de continuer à vivre à domicile, dans des appartements plus petits et plus adaptés, plutôt que de les placer en institutions.

Au total, 1300 logements à loyers contrôlés appartiennent à la Ville. Les échanges seront proposés au cas par cas. Un bilan sera tiré à la fin de l'année et pourrait s'étendre aux propriétaires privés qui auraient les ressources pour proposer les mêmes échanges, imagine la Municipale du logement.

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