Installée dans les bureaux de Blick, Christiane Dubois confirme ce qu'énormément de personnes avaient déjà déploré sur les réseaux sociaux: l'année 2025 s'est avérée très difficile, marquée de bouleversements et de planètes indécises. «C'était une année 9 sur le plan universel, marquant la fin d'un cycle et invitant des transformations, indique l'astrologue. Plusieurs planètes oscillaient entre des éléments parfois contradictoires.»
Epuisés, on s'accroche donc à l'espoir désespéré que 2026 sera plus simple. Pourrons-nous reprendre notre souffle et profiter d'une accalmie? Pas vraiment, hélas, affirme notre intervenante. La nouvelle année qui pointe à l'horizon promet d'être «intense». Les six premiers mois, surtout, devraient secouer la «minuscule bille» qui nous transporte autour du Soleil.
La planète Mars ne rétrogradera pas en 2026, ce qui lui permettra de préserver une énergie directe, constante et puissante. On peut donc s'attendre à des prises de décisions rapides et impulsives, favorisant les faux-pas et les rapports de force: «Mars est quand même le Dieu de la guerre, rappelle la parapsychologue romande. Ce sera une année assez violente, imprégnée de feu et de flammes. On va sentir une atmosphère électrique.»
2026, une grande année charnière
De manière générale, on peut donc s'attendre à une période charnière: «Tout ce qui est mis sous tension, au niveau des mouvements politiques et des conflits internationaux, devra soit exploser, soit miraculeusement se résoudre, explique Christiane Dubois, bien connue des auditeurs de One FM, Rhône FM, LFM et Radio Lac. Même la Suisse devra composer avec diverses pressions extérieures. En bref, on se trouve à un point de bascule important: soit ça passe, soit ça casse.»
Et c'est surtout entre les mois de janvier et juin qu'il faudra attacher nos ceintures: passé cette période, on pourra prendre une grande inspiration et s'estimer plus ou moins tirés d'affaires. «Cela ne signifie pas qu'il n'y aura plus de conflits ou de guerres après le mois de juillet, tempère notre intervenante. Mais si le volcan doit exploser, il le fera probablement avant l'été. Ensuite, le feu aura plus de chances de s'éteindre.»
Pour illustrer cette flamboyante métaphore, Christiane Dubois nous détaille, point par point, ses prévisions pour les grands dirigeants, la Suisse, notre futur président, l'Ukraine et le climat.
Pluton, entré en Verseau le 1er décembre 2024, y stagnera durant une vingtaine d'années et devrait remplir les pages de l'Histoire à une allure folle: «La dernière fois que ce phénomène a été observé, l'humanité a essuyé des transitions historiques importantes comme la Révolution française et la guerre d'indépendance américaine», pointe la tarologue.
Pour les grands dirigeants, l'heure n'est pas à la fête, ni au repos: les personnes se retrouvant à la tête d'un Etat, d'une entreprise ou même d'une famille devront revoir leur rapport au pouvoir, ainsi que le fonctionnement des systèmes qu'elles orchestrent.
Saturne et Neptune, qui ne se rencontrent que tous les 36 ans, entrent ensemble dans l'énergique signe du Bélier, en début d'année: cela risque de fragiliser certains gouvernements, leur exigeant des restructurations. Trump, Zelensky, Poutine... «Tous seront mis sous pression, forcés de prendre des décisions urgentes ou de reconsidérer leur leadership, résume l'astrologue. On se dirige vers des gouvernements semblables à celui de la Suisse, régis par plusieurs chefs. Une fois le point de non-retour atteint et l'éventuelle éruption volcanique terminée, il faudra revoir les bases.»
L'année 2026 pourrait s'avérer décisive pour la Suisse, sachant qu'elle devra signer les principaux accords avec l'Union européenne. En début d'année, Christiane Dubois souligne la nécessité d'avancer avec vigilance et souplesse, pour composer avec la pression exercée par Saturne et Neptune. «Cette période sera rude à passer, mais aussi cruciale, car les choix qui seront faits entraîneront des répercussions durables et profondes.
L'entrée d'Uranus en Gémeaux à partir du 26 avril devrait apporter une nouvelle énergie stimulante, pour accompagner des changements rapides sur les plans économique et diplomatique: «Certaines décisions seront difficiles à prendre, mais elles vont mener la Suisse vers des structures plus solides et des innovations d’avenir», encourage la numérologue.
Notre futur président, Guy Parmelin, devra lui aussi relever un grand défi, durant une phase de transformations intenses: celui de représenter la Suisse, quand l'Union européenne exigera des réponses. «Sur la base de son thème astrologique, il possède une finesse de discernement incroyable, une forte intensité émotionnelle, une grande capacité de résistance et des contradictions internes qui imposent discipline et lucidité, analyse Christiane Dubois. Sa stratégie permettra à la Suisse de mener de bonnes négociations, pour trouver des accords avec l'UE, tout en posant les limites nécessaires.»
Si l'année pourrait confronter le conseiller fédéral à des changements de cap in extremis, des surprises complexes et des décisions express, l'obligeant à revoir sa manière de prendre ses responsabilités, notre intervenante est plutôt optimiste quant à son mandat présidentiel.
Du côté de l'Ukraine, l'astrologue n'évoque pas la paix, ni la victoire, mais annonce toutefois l'atteinte de certaines limites, ainsi que l'arrivée d'une lueur d'espoir: «Le pays va traverser, encore et encore, des périodes de difficultés extrêmes et de grand découragement, mais aussi des moments où les choses pourront avancer plus favorablement.» En effet, dès cet été l'influence de Jupiter devrait favoriser le soutien et les alliances, aidant Volodymyr Zelensky à retrouver un peu de confiance et d'énergie.
«Les Transits décrivent une saturation, un point où la pression devient telle, que le système ne peut plus continuer, explique Christiane Dubois. Ce printemps 2026 devrait donc marquer la fin de cette guerre telle qu'elle est menée depuis des années. Non par choix, mais par contrainte. Une bascule historique, où l’Histoire n’avance ni par victoire ni par défaite, mais par une transformation forcée, qui ouvre un nouveau panorama, encore fragile, mais carrément différent.»
Heureusement, toutes ces pressions différentes devraient s'alléger dès l'été. L'entrée de Jupiter en Lion offrira une part du spotlight à l'art, la culture et le sport, nous apportant une énergie joyeuse et positive. «Cette période sera pleine de vie et de couleurs, mais aussi assez excessive, impulsive et parfois risquée», note Christiane Dubois. On y décerne toujours l'effet de la planète Mars, avec son énergie débordante qui irradie tout au long de l'année.
La belle saison devrait toutefois être assez calme, suivie d'un automne plutôt stable, quoique plus sérieux: «Uranus en Gémeaux va continuer de transformer notre manière d'apprendre, de s'informer et de communiquer, poursuit l'astrologue. Certains pays se mettront à moderniser leurs outils numériques et leurs méthodes éducatives, tandis que les nations engageront les réformes nécessaires.»
Côté climat, il faudra, hélas, s'attendre à un hiver pluvieux, suivi de fortes chaleurs dès le printemps, avec de potentielles pluies tropicales et un ciel très imprévisible, exposé aux mêmes changements rapides et impulsifs qu'on pourra observer dans le monde politique.
La planète Neptune, maître des Poissons, entre également en Bélier, où elle restera durant 15 ans, promettant des trombes d'eau. Il faudra donc sortir les parapluies ou, dans les cas plus graves, anticiper de fortes inondations et pas mal d'humidité, cet été.
«Pour les humains, l'eau est associée aux émotions, note Christiane Dubois. Les ressentis et les perceptions seront accentués. Il faudra donc faire preuve de résilience, accompagner les événements et ne pas lutter contre les évidences.» Pour conclure, l'astrologue nous conseille d'appliquer une philosophie semblable à celle que suggère la célèbre prière de Marc-Aurèle: «Mon Dieu, donne-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux, et la sagesse d'en distinguer la différence.» La messe est dite.