Poussé au départ?
Sur fonds de conflit d'intérêt, un employé d'une agence de l'armée quitte une société israélienne controversée

La RTS rapporte ce vendredi qu'un employé de Swiss Innovation Forces a quitté le conseil de Champel Capital, une société israélienne de sécurité et de défense. Cette décision intervient après des interpellations d'élus sur les risques de conflit d'intérêts.
Publié: 15:25 heures
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Swiss Innovation Forces est une agence liée à l'armée suisse. (Image d'illustration)
Photo: keystone-sda.ch
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Olalla Piñeiro TrigoJournaliste Blick

Un conflit d'intérêt l'a-t-il poussé à la porte? La RTS rapporte ce vendredi 26 septembre qu'un employé de Swiss Innovation Forces, une entité de la Confédération chargée de l'innovation dans l'armée, a quitté ce lundi le conseil consultatif de Champel Capital, une société israélienne basée à Jérusalem dont la mission est de mener des projets dans les domaines de la sécurité et la défense.

Une annonce faite lundi par le Conseil fédéral. A noter que l'ancienne cheffe de la police fédérale (Fedpol), Nicoletta della Valle, y siège aussi. 

Risque de conflit d'intérêt?

Ce départ – dont on ne sait pas s'il s’agit d’une démission ou d'une éviction – fait suite à une série d'interpellations de conseillers nationaux, qui avaient exprimé au Conseil fédéral leurs inquiétudes concernant un risque de conflit d'intérêt et de partage d'informations sensibles. La RTS avait en effet révélé cet été que plusieurs dirigeants de Champel Capital avait milité pour la prise de Gaza et l'expulsion de sa population.

Le Conseil d'administration de Ruag a été chargé d'examiner le cas de cet employé. Contactée, l'entreprise d'armement suisse n'a pas souhaité s'exprimer. Swiss Innovation Forces n'a de son côté pas répondu à la RTS. 

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