Torse nu, propos obscènes...
Un employé de Ruag licencié pour avoir harcelé des apprenties

Ruag licencie un employé accusé de harcèlement envers des apprenties à Emmen. L'affaire, impliquant des propos déplacés et un comportement inapproprié envers des mineures, a été révélée par un lanceur d'alerte. L'entreprise assure avoir agi rapidement.
Publié: 17:24 heures
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Un collaborateur du groupe d'armement Ruag dans le canton de Lucerne a été licencié à la suite des accusations de harcèlement sur des apprenties.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

Un collaborateur du groupe d'armement Ruag à Emmen (LU) a été licencié à la suite des accusations de harcèlement à l'encontre d'apprenties, dont certaines étaient mineures au moment de faits. L'affaire avait été révélée par un lanceur d'alerte.

«Nous pouvons confirmer que le collaborateur fautif a été licencié et qu'il ne travaille plus pour Ruag», a écrit mercredi la porte-parole de Ruag à Keystone-ATS. Elle confirme ainsi les informations publiées par la plateforme «Inside Paradeplatz». Elle n'a toutefois pas pu à l'heure actuelle indiquer si ce cas faisait l'objet de suites judiciaires.

Selon le rapport, le collaborateur en question a harcelé plusieurs apprenties sur le site d'Emmen en tenant des propos obscènes et en leur posant des questions intimes. Il aurait même fait un exposé torse nu devant les jeunes femmes, dont certaines étaient encore mineures. Une mère est alors intervenue avant qu'un lanceur d'alerte ne rende public ce cas au sein de l'entreprise.

Enquête de taille

Selon la porte-parole de Ruag, «le processus interne a fonctionné». Une enquête sérieuse est coûteuse et complexe, car il s'agit de protéger à tout moment et de manière exhaustive les droits de toutes les personnes impliquées.

«En tenant compte de ces conditions, Ruag a enquêté sur les faits, évalué le cas et tiré les conséquences appropriées dans un délai très raisonnable». Pour des raisons de droit de la personnalité et de protection de l'intégrité des personnes impliquées, aucune autre information ne peut être donnée sur les détails de l'affaire, précise l'entreprise.

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