Attablé dans le restaurant de son palace qatari, Volkan Oezdemir nous l’avait assuré sans sourciller deux jours avant son combat face à l’Américain Alonzo Menifield: «Je le mettrai KO dans le premier round.» Parole tenue! Ce samedi soir, à Doha, le combattant fribourgeois, premier Suisse à avoir intégré l’organisation d’arts martiaux mixtes la plus réputée au monde, a atomisé son adversaire en 1’27.
Un spectaculaire coup de genou au visage suivi d’un enchaînement de crochets dévastateurs qui viennent faire oublier l’enfer de Macao, là où le Romand devenu père entre temps s’était incliné il y a un an face au Néo-Zélandais Carlos Ulberg.
La suite? À 36 ans, Volkan Oezdemir figure actuellement au neuvième rang de sa catégorie, les lourds légers. «Je me bats maintenant aussi pour mon fils», lance celui qui est surnommé à juste titre «No Time», avant de partir pour la douche. Il nous fixe droit dans les yeux: «Je veux me rapprocher du top 5 pour ensuite prétendre à la ceinture de champion. C’est toujours mon seul et unique objectif.»