Alerte en bord de mer
Prudence! Cette créature venimeuse envahit les plages françaises

Plusieurs plages du sud-ouest de la France ont été fermées ce week-end à cause des physalies, des organismes marins venimeux souvent confondus avec des méduses. Leur piqûre peut provoquer de vives douleurs et même entraîner un risque de noyade.
Publié: 06:02 heures
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Dernière mise à jour: 06:38 heures
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Plusieurs plages françaises ont été fermées ce week-end à cause des «vessies de mer» dont les piqûres sont très douloureuses, voire dangereuses.
Photo: ullstein bild via Getty Images
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Solène MonneyJournaliste Blick

Les vacanciers en quête de soleil sur les côtes landaises et basques, dans le sud-ouest de la France, doivent redoubler de vigilance. Plusieurs plages ont été temporairement fermées ce week-end en raison de la présence de physalies, des organismes marins venimeux surnommés «vessies de mer» ou «galères portugaises».

Souvent confondues avec des méduses, ces créatures bleu violacé, translucides et gonflées, peuvent s’avérer dangereuses. Lundi 28 juillet, un jeune homme de 19 ans a dû être évacué de la plage de Biarritz après avoir été piqué, rapporte France Bleu. «Il ne faut surtout pas les toucher. Même mortes, échouées sur le sable, leur toxine reste active», rappelait déjà en 2017 Maureen Midol, soigneuse aquariologiste à Océanopolis, à Brest.

Risque de noyade

Sous leur flotteur rempli de gaz, les physalies dissimulent des filaments urticants pouvant atteindre jusqu’à 50 mètres. Leurs piqûres sont extrêmement douloureuses et parfois dangereuses: douleurs musculaires, difficultés respiratoires, vomissements, pertes de connaissance, voire défaillances rénales peuvent survenir.

Sous l’effet de la douleur, un nageur peut paniquer, perdre ses moyens et risquer la noyade. «C’est très douloureux, et la cicatrisation peut prendre de quinze jours à trois mois», prévient Lucas Iglesias, référent pédagogique au Centre hospitalier de la Côte basque.

Que faire en cas de piqûre?

En cas de contact, il est essentiel que la personne qui vous aide porte des gants. Rincez la zone touchée avec de l’eau de mer, jamais d’eau douce, qui pourrait réactiver le venin. Appliquez ensuite de la mousse à raser ou du sable sec, puis grattez avec une carte rigide pour retirer les tentacules.

Un phénomène en hausse

Les physalies vivent habituellement dans les eaux chaudes des zones tropicales. Mais avec le réchauffement climatique, elles s’aventurent de plus en plus souvent jusqu’aux côtes françaises, multipliant les incidents.

Un rappel essentiel: ne touchez jamais une physalie, même si elle semble inerte sur le sable. Quant aux surfeurs, mieux vaut enfiler une combinaison, même sous la chaleur, pour limiter les risques.

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