Deux militaires de la Garde nationale ont été touchés par des tirs d'arme à feu à Washington, a annoncé sur X la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, dans ce que la Maison Blanche décrit comme une «situation tragique».
Un peu plus tard, Patrick Morrisey, le gouverneur de l'Etat de Virginie-Occidentale, d'où les deux militaires étaient originaires, a annoncé leur décès. «C'est avec beaucoup de tristesse que je peux confirmer que les deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale qui ont été touchés par des tirs plus tôt aujourd'hui à Washington ont succombé à leurs blessures», a-t-il écrit sur X.
Donald Trump a réagi dans un message sur son réseau Truth Social. Le président américain a ajouté que le tireur – «un animal» – était lui aussi «sévèrement blessé» mais qu'il «paierait très cher» son acte.
Périmètre bouclé
«On a entendu des coups de feu. On attendait au feu rouge et il y a eu plusieurs coups de feu», a raconté à l'AFP Angela Perry, une agente de sécurité de 42 ans, en voiture avec ses deux enfants. «On pouvait voir des membres de la Garde nationale courir vers le métro, armes à la main», a-t-elle ajouté. La zone a été bouclée et des dizaines de véhicules de police et d'autres forces de sécurité locales comme nationales ont été dépêchés sur les lieux.
Des militaires des gardes nationaux sont déployés, à la demande du président Donald Trump, depuis août dans la capitale américaine. Ils étaient 2175 militaires déployés mi-novembre, selon de récentes statistiques militaires. La municipalité accuse l'exécutif fédéral d'outrepasser ses pouvoirs.
Depuis juin, le président républicain a envoyé la Garde nationale successivement à Los Angeles (ouest), Washington et Memphis (sud), à chaque fois contre l'avis des autorités locales démocrates, disant ces renforts nécessaires pour lutter contre la criminalité et appuyer la police fédérale de l'immigration (ICE).